COMÉDIEN Yuming Hey Irréconciliable

YUMING HEY

CET INSTINCT IRRÉCONCILIABLE 

CET INSTINCT IRRÉCONCILIABLE 

AGENDA PRESSE.     THÉATRE 14

LES BONNES JEAN GENET X MATHIEU TOUZÉ YUMING HEY ELIZABETH MAZEV // STÉPHANIE PASQUET

L’INDISCERNABLE ADMIRATION SIDÉRALE D'UNE PARADE MORTELLE

Juste un reflet d’elles, portant l’effraction d’une éclipse. Un miroir ensanglanté qui souligne la solitude d’un seuil à franchir. La fulgurance d’une certitude, la blessure qui se défie du pouvoir. La singularité d’être le simulacre d'une interférence de la beauté pour un seul geste. Défier ce qui semble creuser ce sillon d’un texte, où l’extase et le désir resurgit sur l’autre versant d’être travesti. Étrange face à face, il y a des visages qui sont des horizons, des écarts, des intervalles. Et des interstices d’être. Juste un écart, juste le péril de ce corps-là. De cet amour, juste un fil invisible qui traverse l’attente pour elles, de la nuit vers une célébrité des lumières. La représentation scénique des Bonnes, mise en scène par Mathieu Touzé, semble être là le précepte d'une illusion. Le précepte d'un monde sublimé de puissance et d'impuissance. Le répertoire d’un texte en passe d’y découvrir la grâce, d’un meurtre incendié, d’amour. Celui d’une cicatrice griffée d’être Bonnes au service d’un Maître Femme. Madame si possédée d’absence, si murmurée d’amour, si révérence d’y vivre, si secrètement à l’écart des robes rouges foudroyées de poudre. Glissante sur la barbe. Où vivre à l’insu d’une beauté procède de la blessure Imprégnée de… Madame, l'Ingénue libertine hirsute ravive le modèle d’être. Seule en scène, interprétée par Yuming Hey, si solitaire d’un amour emprisonné par l’arrogance des hommes Désarmés. Elles, Solange et Claire si prisonnières d’être les héroïnes de cette éraflure. D'un passage transitoire, d’une distance, d’une solitude ressentie, éprouvée par l'une et l'autre, d’une passion éventrée dans un temple sacré. L'acte s'écrit dans ce labyrinthe, ou les ombres, parsemées et flouées, de fleurs funestes. S’égratignent, d’une insolence rescapée sur l'insurrection d'une ultime adresse amputée de la parure d'un horizon flottant. Le texte de Jean Genet survole, et l’on se souvient de ce Captif resté Amoureux qui se glissait à frôler la lumière des prisons, des murs, des murmures traversant l’armure d’une mémoire-là ou les heures de liberté en Grèce. S'inflltrait la fragmentation de cette liberté si adroitement mêlée. Sur leurs lèvres, ce mot, elles ne peuvent le prononcer. Par amour, se loge, indiscernables, leurs feintes, leurs masques et dans le péril, la félicité et le luxe de la mort d’une Attente de Monsieur. Madame. ©CR le 28 Février 2024 LES BONNES DE JEAN GENET Du 27 Février au 23 Mars au Théâtre 14... Les Bonnes x Jean Genet x Mathieu Touzé Yuming Hey Elizabeth Mazev // Stéphanie Pasquet Avec la participation de Thomas Dutay

LES BONNES JEAN GENET X MATHIEU TOUZÉ YUMING HEY ELIZABETH MAZEV // STÉPHANIE PASQUET

FESTIVAL RÉ.GÉNÉRATION THÉATRE 14

YUMING HEY QUENTIN SIGNORI LE FUNAMBULE MISE EN ESPACE MATHIEU TOUZÉ MUSIQUE REBECCA MEYER

PLUS VRAI QU'UN SILENCE QUI SE SERAIT LEVÉ... Sur le défi mortel, là où la blessure invisible s'effacerait. Indélébile. S'enflamme la fragilité d'un équilibre sur la performance du Funambule de Jean Genet. Un incident brûlant d'exaltation, de belle allure dans l'extrémité où se tient Yuming Hey et Quentin Signori. Sur le fil à l'écart de la peur s'inscrit ce territoire à l'abri de cet instable ancrage des corps en attente. L'acte de l'écrit souffle et troue ce silence. Dans cette arène d'une ondulation quantique. L'insolence sacrée tangue de l'immobilité à la parure d'un horizon flottant, d'éblouissement et d'effraction. L'œuvre de Genet s'articule sur la singularité d'une naissance entre le simulacre et cette éclipse de la beauté pour un seul geste défiant le pouvoir. Si murmuré d'amour, si révérence de puissance, si vivre secrètement. À l'insu de cette splendeur, procède la blessure d'être le héros de cette éraflure et d'un équilibre. D'un rapprochement, d'une distance, d'une solitude ressentie, éprouvée par l'un et l'autre d'une passion éventrée de rester dans le péril la félicité et le luxe de la mort. S'infiltre le survol des mots de Jean Genet d'où l'on se souvient de ce Captif resté Amoureux qui se glissait à frôler la lumière des prisons, des murs. Des murmures traversent l'armure d'une mémoire-là où les heures de cette lumière en Grèce. Se glissait la fragmentation de cette liberté si adroitement mêlée sur ses lèvres. ©CR 19 Avril 2023 Le Funambule de Jean Genet interprète par Yuming Hey et Quentin Signori Mise en espace par Mathieu Touzé Musique Rebecca Meyer

FESTIVAL RE.GÉNÉRATIONS INTENSITE SUPERPOSITIONS DÉCHIRURES Performance au Théatre14 de Daniel Buren et 5 performeurs.+ Démontage pour Yuming Hey Thibaut Madani - Margot Meyer - Rebecca Meyer - Louis Grusse d'Agneaux- Laura Desideri

YUMING HEY ON N'EST PAS LÀ POUR DISPARAÎTRE PHOTOS © Christophe Raynaud de Lage

ON N'EST PAS LÀ POUR DISPARAITRE

CE SILENCE À CONTRE-JOUR. Ces mots d'un homme debout. Seul, sur cette nuit entière s'ouvrant à la beauté d'une puissance agitée si invisible. Ce corps dialogue, se parle et s'adresse. Par ses frôlements lents, il caresse ce meurtre parfois à la limite et si proche de cet entrelacs d’un voyage. Une constance fragmentée de paroles aux effluves obsédantes. Il nous fixe, avec ses mains offertes d'une étreinte enlacée sur les lisières d'un commencement. D'une allure, d'une splendeur d'être, vers une autre histoire qui prend fin là où il erre. Il sublime cette extrême lucidité remuée visitée. Jusqu'à, laisser venir l'excessive délicatesse persistante d’une vibration pliée d'un moment de grâce. Démesuré immense, d'une suprême violence ultime et majestueuse. Il lui est arrivé d'oublier. Et à l'écart d'un espace définitif, le plus souvent, il se souvient. D'être celui d'une vie offerte désespérée. Excessive. Où se reflète le sentiment, le ressentiment qui se délie, s'efface. Si distancié de cette lévitation, de cette volupté infinie. Où l'imaginaire s'est déplié d'un reflux, derrière ce jeu d'apparence. Son regard décèle cette ambiguïté équivoque bouleversante qui transmue, qui s'est identifiée à cet égard vers la ferveur d'un miroir. Où l'autre de lui-même est resté fasciné par le principe de cette digression. Où la clarté de l'inconvenance à l'indécence d'y vivre. Inscrit la sinuosité d'une dérive de séduction. Une distinction d'élégance, une esquive inouïe. Le détour d'une traversée du récit, celle qui s'écrit, existentielle, de l'incertitude à l'impossibilité d'y survivre. Où se découvrent, les océans d'un amour, les continents tragiques, les distances passant d'une rive à l'autre. Et si les deux étaient liés? © Camille Rochwerg 26 Janvier 2023. ON N'EST PAS LÀ POUR DISPARAITRE au Théâtre 14 Avec Yuming Hey D’après le roman d’Olivia Rosenthal Mise en scène et adaptation Mathieu Touzé Musique live Rebecca Meyer Et avec la voix de Marina Hands, de la Comédie-Française PHOTOS © Christophe Raynaud de Lage

YUMING HEY ON N'EST PAS LÀ POUR DISPARAÎTRE PHOTOS © Christophe Raynaud de Lage

YUMING HEY ON N'EST PAS LÀ POUR DISPARAÎTRE PHOTOS © Christophe Raynaud de Lage

YUMING HEY ON N'EST PAS LÀ POUR DISPARAÎTRE

YUMING HEY NICOLAS MARTEL HERCULINE MISE EN SCÈNE CATHERINE MARNAS Photographie ©_Pierre_PLANCHENAULT

YUMING HEY NICOLAS MARTEL HERCULINE MISE EN SCÈNE CATHERINE MARNAS Photographie ©_Pierre_PLANCHENAULT

CET INSTINCT DE L'IRRÉCONCILIABLE HERCULINE CAMILLE BARBIN devenue Abel Barbin, incarne la puissance, le songe tissé d’un destin immense, vivant de cette éternité. Une fiction sans limite, une réalité ruisselante sur la scène. Une apparition. Elle/il est devenu un chœur, issu de ce monde dans lequel il a fait irruption. Ce qu’il suscite c’est cet appel de l’infini. L’inattendu, je suis née femme de cet indissociable corps devenu un abîme, un livre. Restitué d’après Herculine Barbin dite Alexina B. Publié et préfacé par Michel Foucault. Catherine Marnas explore le champ immense des métaphores et des mutations. Traversée par l’hallucination perpétuelle et inaccessible d’un mythe. Elle interroge l’inexplorable liberté de ce corps extrême. Suprême. Quel est le secret de s’instruire de la démesure? Éperdue d’une force mortelle. S’attacher à ce mystère, à cette grâce, celle qu’elle/Il vit plus loin que lui. Ce seul sentier prescrit ou tout est figé, parle d’elle-même. Se délivrer du silence de la famille et de l’église. D’un secret déposé. Sur ce temps bouleversé. Née en 1838, elle s’accorde le privilège de vivre ses impulsions. il ne lui manque que la voix. La voix et la présence de ce corps sculpté si éloigné de l’amour, si proche de la souffrance, vivant, vibrant, sans mourir. C’est une histoire en alerte fascinante, de se taire. Initié par Les acteurs Yuming Hey si perplexes d’un passé à jamais engloutit avec lui arrachée de l’adolescence à l’âge adulte. Ce corps Hermaphrodite pousse ce cri " Que rien ne me sépare de lui, que rien ne me défasse de moi " En lutte contre la fuite du temps, de l’érotisme tué. Se fuir lui-même, muer d’être vêtue en demi-travesti. L’interstice d’un entrelacs perfore l’état de mort et celui de vivant. Nicolaï Martel affilié et lié de joindre les passages de cette vie ébranlée. Interfère avec cette errance mutante pour ciseler la voie d’une identité de l’entre-deux. " Les deux corps se sont unis tels deux rameaux liés de l'un à l'autre " En Juillet 1868, Herculine Abel Barbin se suicide. Dépossédée de la beauté, d’une violence et d’une passion. Hors de ce monde. Indiscernable d'autre chose. Sur une table son manuscrit, ces quelques lignes destinées à s’échapper, mourir ou disparaître. Jetée à la lueur du soir. Épris d’effacer cet Avenir plissé de ce noir désir et de cet instinct différentiel irréconciliable. © Camille Rochwerg le 17 Novembre 2022. Photographie ©_Pierre_PLANCHENAULT Mise en scène Catherine Marnas avec Yuming Hey et Nicolaï Martel

HERCULINE BARBIN DOMINIQUE VALADIÉ ALAIN FRANÇON AVIGNON 1965 PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

CAMILLE EL INACHEVÉE ivressecran@bbox.fr

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