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THÉATRE MC 93 Loin des Villes

CAMILLE EL INACHEVÉE

MC 93 LOIN DES VILLES

THÉATRE MC 93 Loin des Villes
LOIN DES VILLES

LOIN DES VILLES

MC93

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UMWELT MAGUY MARINUMWELT MAGUY MARIN
UMWELT MAGUY MARIN

UMWELT MAGUY MARIN

PRÉMICES D’UN CHAMP DE RUINES

IL Y A TANT DE CONTRASTES ENTRE LA PUISSANCE DE CE PLATEAU QUI FORCE LE RESPECT ET LE RECUEILLEMENT D’UN AFFRONTEMENT POUR LA CONQUÊTE D’UN RÉCIT FICTIF DU POUVOIR. Laisser advenir, laisser ensevelir, les dérives d’une rage insolite. Teintée de rêves, ébranlée par la digression, d’un grincement du regard et d’un silence au-delà d’un horizon perdu. Resurgir à l’éveil des consciences. Partir, revenir, fuir, courir, apparaitre, refluer, rester muet, briller, illuminer, flancher, franchir. Se séparer, rompre, briser la vie...  Fléchir sur l’intensité vibrante qui intercepte la mort remuée. D’une île, cette île parcourue de vrombissements sur la peau. Griffée par le vent dans ce face-à-face, ourlée sur les lèvres incendiées. Encerclée. Égarée. À distance de cette tendresse affolée. Maguy Marin tisse, sans bruit, la perte écorchée, scintillante, triomphante, déchirante, passionnée. Comme la ciselure écartée. Dévier de l’incantation avouée d'extravagances d'un effacement de la vie. À l'infini, s’efface l'épiderme sur ces éclats de vérité. S’invente l’urgence d'une course haletante qui s'avance. Recule, d’un pas fragmenté de peurs détachées de ce jaillissement. Ils survolent l'encerclement d'un vide. Égaré de cet écart. À distance d'une proximité essentielle. D’une absence devenue cette béance divine, inépuisable, où ces étendues perdues soufflent sur ce labyrinthe des fuites. Il y a la dimension de ruines arrachées, envahies. De secrets perdus… De trouver une respiration. Loin des orages sulfureux, si absents, qui vibrent sur l'artificiel, l'impasse, l'obstacle. Inévitablement troué. Courir, revenir, toujours, fuir. Fuir encore, revenir. Bifurquer. Recevoir l’espoir sans ce trouble d’y parapher cet exil écarté. Recueillir l’essence même de cette violence. D'où l’effondrement, d'où s’évade la vie, la mort, le désir d'échapper. De rester fluide, sur ce plateau s’offrant à l'itinérance d'un lieu à soi. Où se libèrent les dépôts considérables. De pierres, d'enfants chiffons, de viande, d'os éculés.  Touchés de cet effondrement, par quelqu’un qu’on aime, alors que dans la réalité, ils s'empêchent. De trouver la solitude de cet archipel sans nom, sans traces dissimulées. Sur ce silence en puissance immuable d’un sang rouge éparpillé, absent d’une guerre invisible, qui se signe de scènes si transparentes, si translucides, de reflets et de vertiges ineffaçables annoncés. ©CR Le 15 mai 2024 UMWELT MAGUY MARIN Avec Ulises Alvarez, Kostia Chaix, Kaïs Chouibi, Daphné Koutsafti, Louise Mariotte, Lise Messina, Isabelle Missal, Paul Pedebidau, Ennio Sammarco Dispositif sonore et musique Denis Mariotte Lumière Albin Chavignon Costumes Cathy Ray Son Victor Pontonnier Régie plateau Juliette Dubernet

UMWELT MAGUY MARIN

UMWELT MAGUY MARIN

SCÉNOGRAPHIE AVANT LA TERREUR DE VINCENT MACAIGNE
SCÉNOGRAPHIE AVANT LA TERREUR DE VINCENT MACAIGNESCÉNOGRAPHIE AVANT LA TERREUR DE VINCENT MACAIGNESCÉNOGRAPHIE AVANT LA TERREUR DE VINCENT MACAIGNE

SCÉNOGRAPHIE AVANT LA TERREUR DE VINCENT MACAIGNE

L’ÉPICE  D’UN DÉLIT 

AVANT LA TERREUR  S'INSCRIT SUR CE SILENCE SI OBSTRUÉ L'invraisemblance de cette folie et de ses personnages s'illustre et se déploie sur cette fiction menacée ou s'infiltre une existence si vaste, sur l'être et le monde. Rien ne survit. En dehors d'une réalité. Fracturée de murs fictifs et brisés. L'extase de la violence, porte l'intrigue de cette filiation qui se tisse. Parce que la mort semble s'écrire, semble s'absenter. Parce que la terreur semble disparaître avant la fin du monde. Ils survivent dans un monde de fous. Ou le réel ne peut se séparer. Ou la vie s'épuise de cette fascination irréductible, éparse d'une certaine relation lézardée avec ce monde. Une béance, un effondrement dans les voix se signent d'obstacles et de sidération. L'enfant survit sur ce fracas d'une étendue. La scénographie porte les éclats de cette fureur, de fuites captives, de poubelles répandues sur un noir de goudron. Richard III se meurt. Se dérobe pour être. L'auteur de ce désir d'apparaître. De survoler les vertiges d'un sacrement, d'édifier les remparts, de trouer le plaisir et l'espoir sur une vie fracassée. Les fumées relient dans le même écart la pluralité de l'invisible apparence des libertés. Saluent ces destins illusionnés de se dévêtir de toute existence. Les images floues se vident sur un naufrage pollué des océans. Ponctuées d'une inertie à peine mobile. Déchirées d'un advenir si effrayant si dévasté. Laissant surgir d'autres passages fredonnés sur une variation, d'entendre l'ineffaçable. Un acte d'insurrection du cristal céleste à la Beauté. Il suffit parfois de retenir la lumière. Et de se glisser sur l'écoute de ce pouvoir entre l'inconscient et le filtre disséminé des écrans de poussière. ©Camille Rochwerg le 7 Octobre 2023 AVANT LA TERREUR  d’après Shakespeare et autres textes. Mise en scène Vincent Macaigne

JEAN FRANÇOIS SIVADIER SENTINELLES

JEAN FRANÇOIS SIVADIER SENTINELLES

SENTINELLES TEXTE ET MISE EN SCÈNE JEAN FRANÇOIS SIVADIER

LÀ OÙ S’EST DÉPOSÉ CE CRIME D’ÊTRES DÉVASTÉS

L’œuvre Sentinelles de Jean François Sivadier dé/notes d’un art du vertige où il ne cesse de témoigner d’être de ce monde. Il y explore la puissance de l'écriture d’une musique qui serait restée muette sur une partition en braille. Il évoque silencieusement la proximité de l’art en suspens, et s’invite à rêver à plusieurs voies sur l’affranchissement fertile de la musique. Le piano à l’évidence s’apprivoise d’un large spectre de notes parfaites qui résonnent sur les cintres. Sentinelles, ou Veilleurs si solitaires de leurs pianos noirs murmurent un récital s’échappant sur la scène d’une autre rive. À proximité de laisser surgir le bruit d’un livret altéré par la dualité d’un silence. Celui ci vient se déposer sur ton épaule. Dans ce labyrinthe où se reconstruit la rivalité, il y a l’existence habitée où se dénoue intimement la perception du bruissement d’un désir. La scénographie se dessine sur ces mots, d’une île en scène où survivre. A la perdition. D’êtres inséparables. Laisse naitre la puissance sonore puisant l’intensité, l’influence, la réverbération du jeu des comédiens vers l’appel d’un cri d’élévation et de jouissance, régénérant la blessure. Fugitive et visible de l’invisible.

C’est une invitation à la passion, cela peut s’effacer s’égarer, s’effleurer, du bout des lèvres ainsi l’exprimait Barbara. C’est le secret d’un sacre en excès et en exergue qui laisse traces d’un acte de résistance sublimée, inversée d’eux-mêmes. Se glissant ainsi sur les instants chavirés d’un éblouissement. Le duel des mains virevolte, fixe les doigts saupoudrés de poussières et fige la beauté, affecté de devenir Inaccessible/ Accessible. 

C’est aussi le ravage dissonant et l’arrogance d’un égarement qui caresse l’illusion de s’y perdre. Et de déraper d’une si grande beauté sur l’immensité d‘inscrire l’initiation d’un travestissement de l’extase à la folie lyrique et de préfacer cette signature je le cite d’un art devenu un crime. Là où s’est déposé ce crime d’êtres dévastés. © Camille Rochwerg Le 10 Février 2022. Sentinelles Texte, mise en scène et scénographie Jean-François Sivadier. Avec Vincent Guédon, Julien Romelard, Samy Zerrouki Au piano : Alexandre Tharaud, Glenn Gould, Andréi Korobeinikov, Artur Schnabel, Martha Argerich, Seong-Jin Cho, Nnbuyuki Tsujii, Katia Buniatisvili, Yuja Wang, Fazyl Say, David Fray, Ezio et Anna Lazzarini, Jérémy Denk... Regard chorégraphique Johanne Saunier. Composition Benjamin Laurent. Son Jean-Louis Imbert. Lumière Jean-Jacques Beaudouin. Assistanat à la mise en scène Rachid Zanouda. Dramaturgie Milan Otal

ROMÉO CASTELLUCCI

ROMÉO CASTELLUCCI

BROS DE ROMÉO CASTELLUCCI  CE REGARD SI IMMOBILE DE L’ENFANCE INEFFAÇABLE  Il y a d’abord ce champ immense magistral. L’histoire ainsi se tisse dans ce bruit littéral déchirant. D’un temps bouleversé et fascinant. " Ou tous ces hommes anonymes envahissent le plateau, portant les uniformes des célèbres policemen américains qui traversent les films muets, semblent obéir à des ordres venus d'ailleurs avec une rigueur sans faille". Cela tient lieu d’une traversée du pouvoir, une parenthèse sculptée impossible d’un temps passé et futur. L’ampleur presque cinématographique nous laisse respirer dans ce noir anthracite et guide le récit, au travers de ce silence ininterrompu. Une scène de théâtre en alerte mortelle sans date et datée de ce passage où se situe ce monde détruit et ravagé. Reflet d’un miroir déviant la force, par le jeu de ce renversement inouï par lequel la fragilité devient une oeuvre ou l’ombre des morts se déchire. Et s’instruit de faire naitre le versant sur la toute-puissance. En final et à l’infini se dessine le chant immense d’une tension qui a l’inéluctable résurrection d’explorer ce regard si immobile de l’enfance ineffaçable et invincible. © Camille Rochwerg Le 13 Février 2022. Bros de Castellucci Collaboration à la dramaturgie Piersandra Di Matteo Assistants à la mise en scène Silvano Voltolina et Filippo Ferraresi Écriture des étendards Claudia Castellucci

 

ROMÉO CASTELLUCCI

ROMÉO CASTELLUCCI

JEAN FRANÇOIS SIVADIER SENTINELLES    OUT OF PINA ALAIN PLATEL

JEAN FRANÇOIS SIVADIER SENTINELLES OUT OF PINA ALAIN PLATEL

MC 93 LA BARO D'EVEL  BROS CASTELLUCCI

MC 93 LA BARO D'EVEL BROS CASTELLUCCI

 BROS CASTELLUCCI

BROS CASTELLUCCI

THÉATRE MC 93 Loin des Villes
CAMILLE EL INACHEVÉE ivressecran@bbox.fr

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