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THÉATRE De la Bastille Fil Bleu

CAMILLE EL INACHEVÉE
THÉATRE De la Bastille Fil Bleu
BLEU FIL DE MÉMOIRE

BLEU FIL DE MÉMOIRE

THÉATRE DE LA BASTILLE SI BLEU D'UN FIL DE MÉMOIRE
THÉATRE DE LA BASTILLE SI BLEU D'UN FIL DE MÉMOIRE

THÉATRE DE LA BASTILLE SI BLEU D'UN FIL DE MÉMOIRE

THE POWER (OF) THE FRAGILE Performance Mimouna (Latifa) Khamessi et Mohamed ToukabriTHE POWER (OF) THE FRAGILE Performance Mimouna (Latifa) Khamessi et Mohamed Toukabri

THE POWER (OF) THE FRAGILE Performance Mimouna (Latifa) Khamessi et Mohamed Toukabri

ÉBRUITER UN AMOUR
OFFERTE CE SOIR, ELLE, EST CE TEMPS DE CE SIGNE QU’ELLE EST
Entre le bruit, les loges, les coulisses, les applaudissements, les murs s’infiltrent de ce murmure d’une mère. Entre les liens qui se glissent et qui portent encore ce léger accent, de là d’où elle vient. L’épure d’une danse orchestrée par Mohamed Toukabri survole cette célébration. Qu’il consacre à ce voyage de retour, regarder l’interstice de l’histoire, dans laquelle son enfance puise ses effrois et ses questionnements de secrets spoliés d’une vie. Là où se déploie le désir qui lui servirait d'étoffe à vivre. Danser sur la voûte qui se superpose en continu entre sa mère et l’effacement d'une beauté de cariatides, si mobile. Danser laisse trace d’une parole à deux voix, défiant la liberté effectuée par la traversée d’une rive vers l’autre. Danser. Sur cette mémoire intime, qui inscrit l’histoire d’un amour et d’une grâce suggérant le divin et le sacré d’un territoire et d’une transcendance. Jusqu’à se perdre de cette indécence, de cette séparation. De cette reconnaissance, d’une identité si silencieusement enfouie. Face à face, s’affirme la nécessité et l’appel d’une puissance qui soulève toutes ses racines. En marge, il faut percevoir le souffle égaré sur le plateau. Des terres immenses les séparent, chacun sur un autre continent ainsi séparé de l'autre. En quête de lieux où l'heure glisse quelque part. Et non seulement... Pour entretenir l’impulsion ainsi séparée de l'autre. Il faut sentir l’air marin de la Tunisie sans lequel la musique n'aurait pas ce parfum d'iode irrésistible... De peau à peau se déchire le voile d’une distance et d'une dédicace qui tente de faire naître la fidélité ébruitée d’un amour. ©CR 28 Janvier 2024 THE POWER (OF) THE FRAGILE Performance Mimouna (Latifa) Khamessi et Mohamed Toukabri
THE POWER (OF) THE FRAGILE Performance Mimouna (Latifa) Khamessi et Mohamed Toukabri
THE POWER (OF) THE FRAGILE Performance Mimouna (Latifa) Khamessi et Mohamed Toukabri

THE POWER (OF) THE FRAGILE Performance Mimouna (Latifa) Khamessi et Mohamed Toukabri

STÉPHANIE AFLALO ET ANTOINE THIOLLIER

STÉPHANIE AFLALO ET ANTOINE THIOLLIER

L'AMOUR DE L'ART PARTICULE ET FRAGMENT
Il faut s’instruire de soulever le voile, oublier le cadre, préserver l’étanchéité, disjoindre la connaissance du voir. Saisir le glissement, effacer les marges et les bords d’une performance en référence à ce qui se joue jusqu'à la rupture. D’un texte qui défie la précision, de rendre visible l'impatience et l’écoute de ce regard sur l’œuvre. Trouant les passages incertains entre la matière, les motifs, la dissonance du corps, les flous projetés des visages, les halos d’une parole mouvante, visible et invisible. Stéphanie Aflalo et Antoine Thiollier percent l'éclat, d’un détour, de l'illusion inopinée reliée à d'autres utopies possibles. Ils se glissent sur les écrits silencieux d'une fiction, d’un labyrinthe ou se reconstruit l’image. Qui laisse la fluidité s’éclairer d’une lumière fertile, singulièrement apte au changement infini. Ils arpentent la transhumance fidèle, si dérivée, qui se risque de souligner la perception. Et l'imperfection sans limites de laisser vivre la puissance d'une esquisse, de fabrique et de visions. Un rite de passage, submergé de dérives, où notre œil, à force d'indécence et d'indiscipline, porte la signature, la quête et l'épure d'un médium translucide. Du savoir. Une respiration qui frôle la résonance d’une parenthèse Intime et secrète. Un entrelacs qui bouleverse l'émergence, d’une complicité précieuse, de l'inattendue. D’un autre écart. D’un sursaut, d’une incertitude où la trace voilée, dévoile cette équivoque métamorphose. Ce duo princier salue l’espace du plateau et migre vers celui de la toile. La distinction et la gravité d'une représentation se nouent, à l'issue de laquelle le tableau lui-même se dérobe, s’absente pour effleurer le raffinement, la nuance, la persistance d'un relief rare. D'une métaphore. D’un sursaut de percevoir, sur laquelle se glisse cet équivoque cliché d'un reflet métamorphosé. Exilé d’une incertitude remuée, celle d’une autre rive, continuée, d’une saturation des apparences. ©CR 14 Janvier 2024 L'AMOUR DE L'ART Avec Stéphanie Aflalo et Antoine Thiollier
DISCUSSION AVEC DS RAPHAËLLE ROUSSEAU

DISCUSSION AVEC DS RAPHAËLLE ROUSSEAU

DISCUSSION AVEC DS RAPHAËLLE ROUSSEAU DISCUSSION AVEC DS RAPHAËLLE ROUSSEAU

DISCUSSION AVEC DS RAPHAËLLE ROUSSEAU

L’ÉLÉGANCE D’UNE APPARENCE
De ce trajet subversif, de son rire, de l'adversité d'une séduction se déplie en suspens, cette vie signée par Raphaëlle Rousseau. Au sol, verticalement, se sont installées ces photos de magazines, sur carton de Delphine Seyrig. Un dispositif de regards, de visages, touchés par ces lumières qui refuseraient de s'éteindre. Il y a ce parterre photographique, ces bougies lumineuses, le dépôt des marguerites, la voix enregistrée, ce chant d'une effraction de l'une à l'autre, l'apparat d'une voix, d'où s'exhale cette solitude des lueurs, superposée à la beauté fugitive si fugace et déserte. D'une dédicace. Une invitation.
Proche du crépuscule, sur cette lisière, l'inadvertance de cette exubérance sonore et rare, s'entremêle de cette étrange pudeur. Le spectre envoûtant de DS s'inscrit dans les cintres en filigrane sur ce noir obscur ou se réverbère l'aura de cette visite.
Subsiste le secret frivole d'une robe. L'effervescence à vif de ce faste troublant d'une conversation. D'une apparition.
Vous dites que je suis une apparition. C'est tout le contraire, je suis une femme. L'entrelacs se faufile sur cette scène magique, pulvérise, son nom, son masque, ôte la carapace. D'où se reflète la rencontre du film de François Truffaut Baisers Volés entre Jean-Pierre Léaud et Delphine Seyrig Toutes les femmes sont exceptionnelles, elles sont uniques au monde.
L'exigence arpente et s'efface de la réverbération des miroirs. Retient cette fraîcheur d'une divinité riche de scintiller. Révèle l'exaltation D'ELLES et de leurs splendeurs. Interceptant la félicité d'émerger, d'exalter la trace d'une parure. D'identifier l'exception d'un cliché invisible qui transperce l'icône indescriptible. Si présente d'une certitude vacillante. D'irradier l'imperfection, symbole initial de porter la grâce de la perfection. D'être le simulacre presque parfait, laissant apparaitre la subtile infraction de disparaitre. Rien qu'une image, l’élégance d'une apparence, effleurant l'inconscient d'un oracle applaudi par son passage. Camille Rochwerg le 22 Septembre 2022 DISCUSSION AVEC DS RAPHAËLLE ROUSSEAU Théâtre de la Bastille jusqu’au 7 oct à 19h.
DISCUSSION AVEC DS RAPHAËLLE ROUSSEAU
DISCUSSION AVEC DS RAPHAËLLE ROUSSEAU DISCUSSION AVEC DS RAPHAËLLE ROUSSEAU
DISCUSSION AVEC DS RAPHAËLLE ROUSSEAU DISCUSSION AVEC DS RAPHAËLLE ROUSSEAU

DISCUSSION AVEC DS RAPHAËLLE ROUSSEAU

SIMON GAUCHET SARAH VANHEE STEPHANE AFLALO LAURA BACHMAN MOHABED TOUKABRI

SIMON GAUCHET SARAH VANHEE STEPHANE AFLALO LAURA BACHMAN MOHABED TOUKABRI

THÉATRE De la Bastille Fil Bleu
CAMILLE EL INACHEVÉE ivressecran@bbox.fr

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