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FESTIVAL D'automne Livré à la Nuit

CAMILLE EL INACHEVÉE

FESTIVAL AUTOMNE LIVRÉ À LA NUIT

FESTIVAL D'automne Livré à la Nuit
LIVRÉ À LA NUIT

LIVRÉ À LA NUIT

LA MÉLANCOLIE DES DRAGONS PHILIPPE QUESNE

LA MÉLANCOLIE DES DRAGONS PHILIPPE QUESNE

DES FLOTS DE PAROLES POUR UN ESSAIM DE FUMÉES Dans cette nuit futuriste, il faut entrevoir l'apesanteur du lieu, ce blanc ouaté qui souligne l'errance et l'intensité d'une immobilité en liberté peut-être. Ils sont assis. La voiture est arrêtée, la neige frôle l'orage, submergé d'engloutir l'émergence d'un rêve fugitif et précaire d'un accessible provisoire. Du sol aux cintres s'immergent le rythme de ces musiques rocks emplies de bière, dissimulées par ces voix qui bruissent dans cette fin de nuit inexorable. L'écume des mots, en stagnation de fumées grises, se délectent d'amours et de détresse pour un seul spectateur. Tous et liés de rester étrangers de l'un aux autres sans se perdre... Ces princes saluent la distinction et les parures projetées de bulles, d'écrans, d'images et de titres à lire à l'issue de laquelle ils explorent le raffinement et la nuance exaltée de fragments rares d'une Divine Comédie d'un faux semblant. Sans délimitation, sans limites, ce délire, endiablé de fabrique, se laisse vivre de visions délivrant la perception de cette parade indisciplinée. À l'écart de la nuit remue, cette liberté consacrée, qui s'éclaire du style et du chic par inadvertance surfe dans cet art de l'éclipse, parce qu'ils touchent à l'indifférence référencée. Là où réside la fragilité de voir ce qui franchit l'invisible. Comme des somnambules effleurant nos solitudes. D'une complicité précieuse, de l'inattendue. Ils arpentent la transhumance fidèle, dérivée, risquée, adaptée pour la gravité d'une représentation ou la visite inopinée du lyrisme, s'invite sur le spectre d'un incendie. Sillonnant ainsi les traces d'une flagrance sur l'inflexion d'un noir, l'existence si intime porte ces actes en déshérence. Ces paysages égarés de la conscience devenue territoires choisis qui porte la voix, les traces, de l'incommensurable essence à VIVRE. Philippe Quesne ouvre la trame de toute interférence qui se délivre de cet univers fantôme. Et sur ce chant de tendresses emplit de fureur... LA MÉLANCOLIE DES DRAGONS se grave de cette fresque magistrale, qui dérive à l'écart des rives JUSQU'À LA RUPTURE D'UNE APPARENCE. ©Camille Rochwerg Le 12 Décembre 2023. LA MÉLANCOLIE DES DRAGONS Conception, mise en scène et scénographie, Philippe Quesne Interprètes, Isabelle Angotti, Rodolphe Auté, Cyril Gomez-Mathieu, Jean-Charles Dumay, Sébastien Jacobs, Victor Lenoble, Émilien Tessier, Gaëtan Vourc’h
LA MÉLANCOLIE DES DRAGONS PHILIPPE QUESNE
LA MÉLANCOLIE DES DRAGONS PHILIPPE QUESNE

LA MÉLANCOLIE DES DRAGONS PHILIPPE QUESNE

FANTASMAGORIA PHILIPPE QUESNE
FANTASMAGORIA PHILIPPE QUESNE

FANTASMAGORIA PHILIPPE QUESNE

FANTASMAGORIA LES STIGMATES DE RESTER VIVANTS  Philippe Quesne installe cette œuvre de fiction et de récits de rêves qui dérapent vers cette rive qu'on savait exister presque invisible. Le rideau tombe sur le grand siècle des lumières et d'apparat. L’histoire s'évapore sur le regard et la buée déposée jusqu'au silence intermittent de ce passage itinérant. Aux deux extrémités, le sol de la terre s’enflamme parsemé de pianos éclairés et l'autre l'entre/ciels sur le bord d'un voyage auréolé nimbé de fluide s'illusionne de ce corps astral et lumineux. Ils entretiennent des relations vivantes, muettes. Ils échangent cette puissance sur la réalité. S'échappent, vacillent. Retiennent le temps et laisse émerger les traces d'une trouée, dissimulée, imperceptible d'un territoire à l'autre d'où revenir. Vers des fragments percés qui fuient. Comment s'est installé ce plateau. Quelles touches de pianos accordés à la surface de notes éparses virevoltent sur les effluves de fusion de formes humaines squelettiques et mouvantes qui brûlent par instants. Où se trouvent les raccords de sons et de lumières sur cette nuit flottante. Comment l'image fractionnée par les fumées s'installe et resurgit d'une résurrection qui se vit dans la présence de l’aura et d’un halo floué. Disparaissant. Ils marchent sur ce ciel interstitiel là où le souvenir est convoqué par la perte des images embuées. Debout ballottés par le sens obscur et flou, sur cette traversée insubmersible. Trouver une infinie… Vibration de la musique  incessante qui flotte sur le vestige et sur cette vitesse irisée même de la vie. En résonance vacillante d’humus et de stigmates de rester vivants. © Camille Rochwerg Le 7 Novembre 2022. Conception, mise en scène, scénographie, Philippe Quesne Création musicale, Pierre Desprats  Collaboration artistique, Élodie Dauguet Lumière, Nico de Rooij Voix, Isabelle Prim, Èlg, Pierre Desprats  Collaboration dramaturgique, Éric Vautrin Assistante, Fleur Bernet  Animation 3D, Bertran Suris, Philippe Granier
PHILIPPE QUESNE PUBLIÉ SUR LE LIVRE L'ENSEMENCEMENT
PHILIPPE QUESNE PUBLIÉ SUR LE LIVRE L'ENSEMENCEMENT

PHILIPPE QUESNE PUBLIÉ SUR LE LIVRE L'ENSEMENCEMENT

COSMIC DRAMA PHILIPPE QUESNE

COSMIC DRAMA PHILIPPE QUESNE

PHILIPPE QUESNE PUBLIÉ SUR LE LIVRE L'ENSEMENCEMENT
PHILIPPE QUESNE PUBLIÉ SUR LE LIVRE L'ENSEMENCEMENT

PHILIPPE QUESNE PUBLIÉ SUR LE LIVRE L'ENSEMENCEMENT

CHRISTOPHER MARTHALER

CHRISTOPHER MARTHALER

STEVEN COHEN BOUDOIR FESTIVAL D'AUTOMNE

STEVEN COHEN BOUDOIR FESTIVAL D'AUTOMNE

BOUDOIR STEVEN COHEN   SUR LE BRUIT D'UNE ÂME DÉLESTÉE D'ÊTRE FRAGILE   Steven Cohen s’invite et se glisse sur la poussière d’une vie. Paillettes, robe éclairée, de lumière rose bleu et violette. S’incruste sur l'étagère le portrait d’Hitler sous les aiguilles d’un réveil. L'éclat d'une enfance et le scintillement effleurent et dévalent sur la brillance des regards. D’instinct se côtoie ce péril à l'écart, d'un homme presque seul sur le trajet d'un désir. Ce qui se dissimule derrière, l'on comprend que l'envahissement de l'ombre existe. De ce dépôt considérable sur le présent du monde. Il y a les miroirs réfléchissants injectés de cette couleur rouge sanguinaire presque effacée de ses lèvres... Ces instants d'amours, révoltés où rien ni l'arrogance du masque porté et caché ne désigne l'infranchissable dédoublement. Cet accueil céleste visite l'indicible puissance des reflets. Là où il se tient s'éclipse cet horizon si vaste. L’intensité d’un opéra fracassé sur cette amplitude d’une étoile qui brille de rester fragile. Porté divinement par ce respect de la scène ou se dépose ces quelques soirées errantes. La lumière noire retient la nuit. Soulevant les limbes et les larmes d'un ravissement et d’un clair-obscur. POUR UN ACTE MÊME sur le bruit du crime Steven Cohen frôle la discordance ou rien ne s'efface. Ou la mort resterait inconciliable avec l'étincellement irradié du soleil. © Camille Rochwerg Conception, scénographie et performance, Steven Cohen Costumes, Steven Cohen Clive Rundle Vidéo, Richard Muller Montage vidéo, Baptiste Evrard, Steven Cohen Lumières, Yvan Labasse © Photos, John Hogg

STEVEN COHEN BOUDOIR FESTIVAL D'AUTOMNE
STEVEN COHEN BOUDOIR FESTIVAL D'AUTOMNE

STEVEN COHEN BOUDOIR FESTIVAL D'AUTOMNE

STEVEN COHEN

STEVEN COHEN

STEVEN COHEN  L’EXCELLENCE S’EST ÉDIFIÉE

D’UN HYMNE COAGULÉ DE CENDRES ET DE SANG

Steven Cohen porte l’un seuil reflet spectrale et hybride du regard sur la lumière qu’illuminaient de ses écrits Jean Genet. Jonché sur un sol perdu d’un dépôt considérable qui porte le secret de lui-même. Sa vie. Ce qu’il dessine n’a rien d’une simple mise en résonance avec la mort. Ce qui s’offre précise la vague incessante de la terre enfouie aux mots englués de sang comme d’autre précise l’empreinte et l’enfouissement de l’argile d’un corps ambré d’absence. Ce qui s’ouvre sur ce fascinant labyrinthe spéculaire. C’est ce rêve incessant de l’amour, de la fracture de l’animal ensanglanté si majestueux d’où se renvoient les images d’un monde trouble et presque incandescent. D’un réel esquissé sur talon fragmenté du cheval armé sous l’oeil aveuglant et parfois assourdissant du souvenir. D’une nervure s’invite l’ébauche et la réminiscence de tous les stigmates d’un passé sulfuré. Saturés de silences perceptible d’un destin. Il se glisse sur la puissance si bouleversante de s’instruire d’un amour. Ce qui se fraye ici c’est un chemin fragile, hésitant ou le lexique rose bonbon des chaussons de danse chancelle. Jusqu’à se perdre sur l’inébranlable mouvance inexorable qui se joue des rugosités De ce temps dangereux où les pensées se crispent, où les possibles s’atrophient, où le doute se constelle. Où la vérité est dévoyée pour entrer en résistance sans perdre la nuance inquiète et précise de rester conscient des divergences d’un chaos qui s’édifie de franchir l’ébauche de l’entre des mots, de l’entre monde percée d’une infime sinuosité immense. Qui se déleste de déposer l’offrande intime, de se dévoiler vers un éternel devenir. À vif se tisse une performance de Steven Cohen défrichant la mémoire de la perte pour s’affranchir de résister aux dérives d’un sang coagulé, où la douleur d’être seul en scène réside sur le seul mot d’un exil de cendres pour un rituel si précieux d’un Acte essentiel. Du fracas s’effaçe l’antre d’un éclair, d’un deuil, d’une particule de soi, vers l’extrémité. D’une écriture qui se ravive comme traversée d’une liberté de désobéissance de cet infini. Sur la rive s’est installée cet appel d’un accord d’une qualité si singulière. De rester réceptif à l’intermittence des signes. De l’effroi suivi de la peur, il danse sur cette partition de fumée lumineuse d’une peur majestueuse de reconnaissance. Perpétuelle. Trouant l’opacité des Applaudissements. Sur un plateau évidé et aveuglé d’entendre l’excellence. © Camille Rochwerg A propos de Put your heart under your feet... And walk! le 30 Septembre 2019

STEVEN COHEN

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FESTIVAL D'automne Livré à la Nuit
CAMILLE EL INACHEVÉE ivressecran@bbox.fr

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