FESTIVAL D'automne Livré à la Nuit
FESTIVAL AUTOMNE LIVRÉ À LA NUIT
LA MÉLANCOLIE DES DRAGONS PHILIPPE QUESNE
FANTASMAGORIA PHILIPPE QUESNE
PHILIPPE QUESNE PUBLIÉ SUR LE LIVRE L'ENSEMENCEMENT
PHILIPPE QUESNE PUBLIÉ SUR LE LIVRE L'ENSEMENCEMENT
BOUDOIR STEVEN COHEN SUR LE BRUIT D'UNE ÂME DÉLESTÉE D'ÊTRE FRAGILE Steven Cohen s’invite et se glisse sur la poussière d’une vie. Paillettes, robe éclairée, de lumière rose bleu et violette. S’incruste sur l'étagère le portrait d’Hitler sous les aiguilles d’un réveil. L'éclat d'une enfance et le scintillement effleurent et dévalent sur la brillance des regards. D’instinct se côtoie ce péril à l'écart, d'un homme presque seul sur le trajet d'un désir. Ce qui se dissimule derrière, l'on comprend que l'envahissement de l'ombre existe. De ce dépôt considérable sur le présent du monde. Il y a les miroirs réfléchissants injectés de cette couleur rouge sanguinaire presque effacée de ses lèvres... Ces instants d'amours, révoltés où rien ni l'arrogance du masque porté et caché ne désigne l'infranchissable dédoublement. Cet accueil céleste visite l'indicible puissance des reflets. Là où il se tient s'éclipse cet horizon si vaste. L’intensité d’un opéra fracassé sur cette amplitude d’une étoile qui brille de rester fragile. Porté divinement par ce respect de la scène ou se dépose ces quelques soirées errantes. La lumière noire retient la nuit. Soulevant les limbes et les larmes d'un ravissement et d’un clair-obscur. POUR UN ACTE MÊME sur le bruit du crime Steven Cohen frôle la discordance ou rien ne s'efface. Ou la mort resterait inconciliable avec l'étincellement irradié du soleil. © Camille Rochwerg Conception, scénographie et performance, Steven Cohen Costumes, Steven Cohen Clive Rundle Vidéo, Richard Muller Montage vidéo, Baptiste Evrard, Steven Cohen Lumières, Yvan Labasse © Photos, John Hogg
STEVEN COHEN BOUDOIR FESTIVAL D'AUTOMNE
STEVEN COHEN L’EXCELLENCE S’EST ÉDIFIÉE
D’UN HYMNE COAGULÉ DE CENDRES ET DE SANG
Steven Cohen porte l’un seuil reflet spectrale et hybride du regard sur la lumière qu’illuminaient de ses écrits Jean Genet. Jonché sur un sol perdu d’un dépôt considérable qui porte le secret de lui-même. Sa vie. Ce qu’il dessine n’a rien d’une simple mise en résonance avec la mort. Ce qui s’offre précise la vague incessante de la terre enfouie aux mots englués de sang comme d’autre précise l’empreinte et l’enfouissement de l’argile d’un corps ambré d’absence. Ce qui s’ouvre sur ce fascinant labyrinthe spéculaire. C’est ce rêve incessant de l’amour, de la fracture de l’animal ensanglanté si majestueux d’où se renvoient les images d’un monde trouble et presque incandescent. D’un réel esquissé sur talon fragmenté du cheval armé sous l’oeil aveuglant et parfois assourdissant du souvenir. D’une nervure s’invite l’ébauche et la réminiscence de tous les stigmates d’un passé sulfuré. Saturés de silences perceptible d’un destin. Il se glisse sur la puissance si bouleversante de s’instruire d’un amour. Ce qui se fraye ici c’est un chemin fragile, hésitant ou le lexique rose bonbon des chaussons de danse chancelle. Jusqu’à se perdre sur l’inébranlable mouvance inexorable qui se joue des rugosités De ce temps dangereux où les pensées se crispent, où les possibles s’atrophient, où le doute se constelle. Où la vérité est dévoyée pour entrer en résistance sans perdre la nuance inquiète et précise de rester conscient des divergences d’un chaos qui s’édifie de franchir l’ébauche de l’entre des mots, de l’entre monde percée d’une infime sinuosité immense. Qui se déleste de déposer l’offrande intime, de se dévoiler vers un éternel devenir. À vif se tisse une performance de Steven Cohen défrichant la mémoire de la perte pour s’affranchir de résister aux dérives d’un sang coagulé, où la douleur d’être seul en scène réside sur le seul mot d’un exil de cendres pour un rituel si précieux d’un Acte essentiel. Du fracas s’effaçe l’antre d’un éclair, d’un deuil, d’une particule de soi, vers l’extrémité. D’une écriture qui se ravive comme traversée d’une liberté de désobéissance de cet infini. Sur la rive s’est installée cet appel d’un accord d’une qualité si singulière. De rester réceptif à l’intermittence des signes. De l’effroi suivi de la peur, il danse sur cette partition de fumée lumineuse d’une peur majestueuse de reconnaissance. Perpétuelle. Trouant l’opacité des Applaudissements. Sur un plateau évidé et aveuglé d’entendre l’excellence. © Camille Rochwerg A propos de Put your heart under your feet... And walk! le 30 Septembre 2019