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THÉATRE Maison de la Poésie Les Mots

CAMILLE EL INACHEVÉE

MAISON DE LA POÉSIE 

S'EFFACER DES MOTS

THÉATRE Maison de la Poésie Les Mots
S'EFFACER DES MOTS

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MAISON DE LA POÉSIE

MAISON DE LA POÉSIE

LECTURE LA BAGUE AU DOIGT D'EVA IONESCO

LECTURE LA BAGUE AU DOIGT D'EVA IONESCO

L'IMPOSSIBLE D’AIMER D'INSCRIRE CETTE BEAUTÉ D'ELLE. Les mots d’un rien. L'IMPOSSIBLE M'AIME INSCRIT CETTE BEAUTÉ D'ELLE. Les mots d’un rien, les silences et l’inertie d'une rencontre. L’idée d’une distance si grande. L'amour d'une conversation avec lui sans réponse. En présence, Eva Ionesco et Marianne Denicourt gravent cette lecture de LA BAGUE AU DOIGT. Ce regard atteint d'une pensée intime. Emplis d'un tête-à-tête, où l’imperceptible et l'inconvenance s’égrènent face publique. L’idée d’un lien survole les cassures, où s’engouffre l’anéantissement d’une séparation. Ces insultes incessantes de la vie transpercent une célébration du vide, d'un amour avec lequel le vertige de la beauté reste broyé par intelligence. S’effaçant. Ce texte, cette histoire, s’ouvre sur la césure d’une traversée d’une rive vers l’inachèvement de ce crépuscule lié à cette surface-là de l'être. Ce murmure d’eux-mêmes incessant. Échappés, sur le bord d’un effritement, raconte l’état d’une conscience qui émergent. D'un désastre de secrets spoliés d’une vie. C’est l’histoire d’un amour et d’une grâce suggérant le divin et le sacré d’un territoire. Elles nous retiennent dans cette flagrance d’un mythe où l’écho de l’innommable emprunte toutes blessures. Il y a ce temps d’attente, ces envahissements. Le vertige de la beauté… De s’être laissé blesser jusqu’à se perdre par indécence. Il serait risqué d’effacer le mythe et le spectre acidulé d’une indélicatesse exquise, d'en incarner la rupture. D'estomper ce passage à l’acte qui souligne l'étoffe d’une ferveur et d’un Grand Amour. Qui se serait infiltré, sous le sceau d’une tache indélébile. Et d’un effroi infini. ©Camille Rochwerg Le 23 Novembre 2023 LECTURE LA BAGUE AU DOIGT D'EVA IONESCO Par EVA IONESCO ET MARIANNE DENICOURT. Festival Paris en toutes lettres

PIER PAOLO PASOLINI

PIER PAOLO PASOLINI

OGGI PRIEUR DE LA MARNE UNE RÉVERBÉRATION DE VIVRE

SUR LA PROPOSITION DE OGGI PRIEUR DE LA MARNE

S’exalte sur le plateau la passion de vivre de Pier PAOLO PASOLINI. Entre les entrepôts déposés. Les lagunes désertées, les extraits de Films saturés au noir. Les déserts africains qui se sauvent de l'oubli. L’écriture s’emplit d’une respiration précisément dite politique. Identifiée par cette lutte, cette menace et la nécessité de vivre si loin pour se tenir hors des frontières. Pier Pasolini précipité en exil sur la volonté de signifier des images et des mots épuisés qui s'épuisent par avance. Laisse les métaphores se déverser sur ce destin obstrué sur le seuil d’une voix, à plusieurs voix. Il franchit cet éloignement ressenti d’une désolation de vivre dans ce monde. Sur le désir glacial d’un passage réservé à cet état de bonheur. Et en même temps précipite cet événement inouï d’une recherche et de cette proximité, du risque, de toucher à l’insolence de filmer le sexe, le rire, les larmes, le désir de survivre à ce bonheur. Témoin d’une attirance illimitée d’un voeu, d’un engagement, d’un serment sacré et indéfectible qui porte son affirmation à survivre vers une promesse divine. Oggi nous invite à la sonorité même de cette sensation qui touche à l’étendue de son âme, qui effleure cet état d'innocence. Reliant ses larmes en exil par le hurlement d'horreur qu'arrache sa mémoire, son histoire. Au travers de la musique, se propulse l'étendue d’un désert, ou l'air qu'on respire chante. Et s’expulse. Son ombre lumineuse, encercle cette humidité imprégnée pleine d'un silence inerte. Et laisse vibrer un hymne à cette voix, à la vie, à son étendue, à l'exigence versée sur ces regards qui tintent l'espace de cette indifférence. D’où s’échappe les accords d'une résonance. Qui nous rappelle son absence. Écartée, illuminée vers l’instant, d'une nécessité déjouant toutes les tentatives  d’un temps intérieur qui s'entend qui s’écoute en discontinue sur la vie, sur la mort sur ces paroles qui s’éloignent comme l'instrument d'un chant irréversible ininterrompu. © Camille Rochwerg le 5 Mars 2022. Maison de la Poésie Mise en scène musicale OGGI avec les voix de Pierre Clémenti Gérard Depardieu Pier Paolo Pasolini Augustin Trapenard.

OGGI PRIEUR DE LA MARNE

OGGI PRIEUR DE LA MARNE

NADÈGE PRUGNARD FADO DANS LES VEINES

NADÈGE PRUGNARD FADO DANS LES VEINES

NADÈGE PRUGNARD

L'IMPERTINENCE DE TOUCHER À CE CRI QUI S'ÉGARE SUR LA BEAUTÉ

FADO DANS LES VEINES précipite l’histoire sur ce re-tour, appelé par cette fin du monde vers un destin - d’errance, ou Les migrations portugaises comme celle de son grand -père caressent les effluves d’une révolution odorante des oeillets. L’exil et L'assaut perpétuel de l’océan" porte cet imaginaire d’une vie noyée par la mer débordée, pour un Brésil vivant sur L’écume des disparus. Ces chants percent l’issue de ces lieux insulaires et lévitent sur les courses folles de l’enfance. Pour lui sans retour et pour elle, la fulgurance entre deux extrémités de passage. La ville du père, la révolution, ce temps de l’avant, celui de l’écriture, dans la trame de sa vie et des mots. Celle de retenir le temps rebelle et insurgé d’une révolte, qui a laissé traces sur ces voix et ces visages qui fragiles restent échappés. Laissant émerger ce périple d’un exode qui interroge ce qui appartient à l’un à l’une et à l’autre. Le désir de ne rien perdre de ce qui reste de sa vie. Et qui se dit dans le silence d’où retourner… D’où revenir. Elle s’approche d’un territoire à l’autre pour en re-venir. Si égarée. Expulsée jusqu'à perdre ses traces qui déambulent sur ce radeau des dérives, sans abri et en conscience. Orchestrés par ce fluide musical qui tisse ce lien avec ce pays. Là ou s'écoute cet accent vibratoire, là ou se vit l'absence des êtres, là ou se danse le Fado convoqué entre la perte et l’infini… Parce que nommer, écrire les mots, résister à l’oubli, à la mort. C'est si difficile puisqu’il faut se séparer de… cette réparation impossible… Et pour se rapprocher au-devant d’une perte irréparable. Ce qui persiste en elle, c’est l'amour, l'impertinence sensuelle de toucher à ce cri qui s'égare sur la beauté rêvée majestueuse de ce qu’est une terre où l’humus si humide se préserve d’un devenir. Et d'une résurrection de cette passion de vivre. MERCI © Camille Rochwerg le 14 Décembre 2021. FADO DANS LES VEINES Texte et mise en scène Nadège Prugnard Avec Jérémy Bonnaud, Charlotte Bouillot, Eric Exbrayat, Radoslaw Klukowski,  Nadège Prugnard Carina Salavado, Laura Tejeda. Création musicale collective sous la direction de Radoslaw Klukowski et Laura Tejeda. Scénographie Benjamin Lebreton. Construction Décor Balyam Ballabeni et Benjamin Lebreton. Création lumière et régie générale Xavier Ferreira de Lima. Son Stéphane Morisse. Accompagnement dramaturgique Christian Giriat. Regard artistique Jean-Luc Guitton. Costumes Séverine Yvernault

NADÈGE PRUGNARD FADO DANS LES VEINES PUBLIÉ SUR LE LIVRE L'ENSEMENCEMENT
NADÈGE PRUGNARD FADO DANS LES VEINES PUBLIÉ SUR LE LIVRE L'ENSEMENCEMENT

NADÈGE PRUGNARD FADO DANS LES VEINES PUBLIÉ SUR LE LIVRE L'ENSEMENCEMENT

NADÈGE PRUGNARD PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

NADÈGE PRUGNARD PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

NADÈGE PRUGNARD  CET INSATIABLE AMOUR ÉMULSE L’AUDACE D’UNE DÉFLAGRATION. 

C’est d’abord une silhouette  puis une voix qui se déplie dans les graves. Comme une page blanche incendiée sans rature précisant la virgule. Et sur ce fil rompu, Nadège Prugnard se sauve de cet amour, se guérit de ses blessures effleurées de poussières rouges pailletées d’or. Ce qu’elle traverse, de cette société, ce qu’elle visite du pouvoir, ce qu’elle transcrit et habite de la rupture. C’est l’empreinte d’un espace de désobéissance. Insufflant une transgression possible de si instruire et d’y vivre fragile.

Sur le plateau, reste le filtre de la nuit d’un dénuement. L’audace d’une fragrance de fumée persiste à déclencher cette émotion furtive d’un cri au travers de la puissance d’un corps à coeur de l’amour au désir. En état de grâce et de consciences toxiques. L’indicible feu a embrasé la carcasse du piano qui s’est abandonné aux dernières notes. La scène brûle de cette lueur d’un FEU qui s’étreint d’être cet amant invisible. L’INLASSABLE fiction axée sur la quête et l’insouciance d’un devenir porte le respect assez rare pour être remarquable. FEU de Nadège Prugnard © Camille Rochwerg le 7 Septembre 2021

HERVÉ GUIBERT

HERVÉ GUIBERT

HERVÉ GUIBERT

HERVÉ GUIBERT

HERVÉ GUIBERT

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MATHIEU RIBOULET

MATHIEU RIBOULET

MATHIEU RIBOULET

MATHIEU RIBOULET

VÉRONIQUE AUBOUIX PROUST EN 7 HEURES

VÉRONIQUE AUBOUIX PROUST EN 7 HEURES

VERONIQUE AUBOUIX PROUST EN UNE HEURE

VERONIQUE AUBOUIX PROUST EN UNE HEURE

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CAMILLE EL INACHEVÉE ivressecran@bbox.fr

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