DANSE Raimund Hoghe - Luca Giacomo Schulte Solstice
RAIMUND HOGHE ET LUCA GIACOMO SCHULTE
UN SOLSTICE D'ÉTÉ
RAIMUND HOGHE BEAUBOURG
LE TEMPS QUI RESTE EXTRAIT AN EVENING WITH RAIMUND HOGHE
AN EVENING WITH RAIMUND HOGHE EMMANUEL EGGERMONT MARION BALESTER
AN EVENING WITH RAIMUND HOGHE ORNELLA BALESTRA RAIMUND HOGHE LUCA GIACOMO SCHULTE
CETTE CONSTELLATION CET ÉCART D'ELLE. CET AMOUR-LÀ Cette lumière, qui tombe sur le cloître, inonde sa marche silencieusement. L'espace est majestueux, il ne reste pas immobile. À l'avant-scène, elle s'avance, presque aucun geste, presque rien, il s'est couché comme un enfant qui dort de cette dignité face à face en volte-face. Presque un envol du vent, ce bruit du vent où l'accordéon subsiste presque sourdement. Elle danse de ses mains, devant cet enfant qui fut, cet appel vers cet amour d'elle. Cet amour-là, cet ange de l'envol, cet oiseau rapace qui révèle le corps, de larmes fatales. Qui laisse surgir cette chanson, la mer efface les amours. L'écriture inscrit ce paradoxe tremblé de leurs destinées. Cette danse ensemble d'où surgit cette fidélité à Dalida d'un état de grâce qui s'ouvre aux grands vents du large et qui réinvente l'identité d'un amour. Avec le temps va... Tout s'en va. Comme écarté de cette solitude fatale. De L'ÉTERNEL exil étranger de ce lien inaperçu, entre les vivants et les morts. De se heurter, d'inventer cette sonorité, d'une voie à l'écart. De spectres qui inscrivent l'invisible traversée de blessures. Depuis le rivage irréversible d'exclusion apte à dire ce qui ne se réveille pas de ce monde. Et qui recueille ces fulgurances immobiles d'attentes et d'accords brûlés par cet espace du secret pour s'affranchir d'un geste inavoué. D'aimer. Face à l'effondrement, à la perte de ceux qui se sont enfuis. Ce souffle infini, ne cesse d'essaimer, le devenir nomade déporté des rivages. Il suffit juste de sentir cette immobilité de conserver les gestes. De poser ces pierres immuables délivrant ces remous enfantés par la mer qui roulent inlassablement. Jetés sur la lisière, d'une capacité de défaire l'irréversible parce que éveiller de l'éclat solaire. S'éclaire l'architecture d'un opéra de l'intimité d'un cloître préservé de l'artifice et du chaos. ©CR Avignon sans date CANZONE PER ORNELLA Mise en scène, chorégraphie, scénographie RAIMUND HOGHE Collaboration artistique LUCA GIACOMO SCHULTE ORNELLA BALESTRA
AN EVENING WITH RAIMUND HOGHE
RAIMUND HOGHE ORNELLA BALESTRA CANZONE PER ORNELLA AU CLOÎTRE DES CÉLESTINS AVIGNON 2018
ET SI SUR CE DESTIN IL Y AVAIT SEULEMENT UNE FLEUR D'une existence si volatile... Presque effacée et si présente. Arrimée à la rive sur l'écart d'une simple lueur, cette beauté de votre mère. Et l'éloignement déjà d'un détour. Et puis cette certitude de son regard vers vous. Une Admiration. Dans le vertige de l'immensité si perlée de cette identité de l'ombre. Il visite ce monde insensé si échoué. Celle d’un sillage métamorphosé d’une gestuelle précise qui s'éveille. Se découvre, ce temps d'éveil, où le soleil filtre la Cornaline cette pierre laissant émerger l'envahissement du noir. On se dit alors qu'il serait risqué d'effacer cette effraction acidulée du rouge qui s'est imprégnée sur ce mouchoir disparu. Ce raffinement d'une fleur qui par transparence reflète l'excellence d'un filtre se signant d'une tâche indélébile. Poussé et habité par cet effroi si infini, cette lenteur si pure. Raimund Hoghe avance sur cette promesse d'une escale furtive. Il précise avec cette multiplicité d'une voix qu'il n'est que le héros brillant de cet émoi d'une autre rencontre... Ce plateau d'un blanc si opaque reste le fil et l'attachement glissant d'un désir sur la vie. Il reste ce mystère qui soulève silencieusement les voiles translucides. Parsemés de ces reflets pigmentés dont les interstices représentent le point d'un scintillement. Il porte cette élégance qui laisse trace de s’adosser à la beauté. D’explorer l’ineffaçable lueur d’un. horizon. Sur L'arcane de la Troisième Lame du Tarot. Celle de L'impératrice qui s'offre à l'abondance et à la fertilité d'une irisation sur la terre. Celle d'une protection divine et suprême. Celle portant l'intuition réceptive de ce luxe. Celle d'être cette parcelle de réverbération. Celle des passages éclairés d'un souffle sur le passé extrême. Il est alors parfois étrange de croiser un miroir laissant apparaître la servante aux dernières heures de la nuit... Ce qui reste insolent serait justement ce silence qui ne deviendrait qu’un murmure de lumières. Si éloigné... Et de rester émerveillé par l’inattendu de ces larmes de lumières inaltérables. Le sait-il ? © Camille Rochwerg 20 Avril 2020 Pour Raimund Hoghe - Luca Giacomo Schulte