EN SCÈNE Didier Ruiz La Fragrance

DIDIER RUIZ  LA COMPAGNIE DES HOMMES  

LA FRAGRANCE DES PASSAGES

LA FRAGRANCE DES PASSAGES

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DIDIER RUIZ

DIDIER RUIZ 

LA FRAGRANCE DES PASSAGES

L’histoire s’est tracée sur ce trajet de servir des mots 

partiellement effacés où la voix traverse un autre espace-temps. 

Et qui s’écoute afin de laisser l’inconvenance se reconnaître dans ces quelques ombres immobiles de lumière restée éclairée. Vers un mouvement statique. 

Là, la pudeur s’ancre d’une fin de phrase à l'arrêt. À l’ombre fertile des murs, subtilement, s’offrent le visible et l'invisible d'une mémoire altérée. 

De rester sur le mystère. D’oublier le récif, d'où l’on parle. 

Cette langue de l'endroit... D’où l’on vient, sur l’instant figé pour un regard. 

Ce précieux silence si lent, si rare. Là où tout s'entend, là où tout se voit sur la suspension de l’intime. Ce quelque chose qui sourit d’entendre le silence. 

D’étreindre cette langue qui précipite ces états de grâce. 

Laissant circuler le seuil de cette subtile fêlure de paroles, de la pierre Perlée noble et nuancée de modestie si étroitement reliée à la vie. Jusqu’à s'inverser sur le rebord d’un irréversible visage aléatoire si troublé. 

À contre-jour de l’encontre de soi. En ce lieu de réceptacle reste vivant, l’éblouissement se défait de ses certitudes. 

Vers L’arcane de la Dix-Neuvième Lame du Tarot. 

Celle du Soleil réfléchissant la puissance. D’oublier son nom. 

Celle d’un scintillement irradié de forces. Qui se défeuille de ses chemins.

Celle de la fidélité percée d’un avenir désacralisé. Celle de la fragrance des passages. Qui se déjoue du vertige et et de la réverbération des couleurs de l’arc-en-ciel. Celle de la délicatesse qui ébranle le corps délivré. Celle d’une peur désarmée qui porte l’évidence, d’un luxe resplendissant. Chacun sachant ce qu’il faut acquérir pour se tenir ensemble sur cet instant céleste, si inexprimable. Bouleversant d’y trouver une indicible dignité. © Camille Rochwerg 13 Mars 2020 Pour Didier Ruiz

LA FLAGRANCE DES PASSAGES

Là s’entendait la pudeur franchissant la délicatesse. Chacun sachant ce qu’il fallait avoir acquis pour se tenir ensemble sur cet instant indicible. © Camille Rochwerg le 27 Mai 2020

DIDIER RUIZ PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

DIDIER RUIZ

LA FLAGANCE DES PASSAGES

À L'OMBRE FERTILE DES MURS

D'offrir le visible et l'invisible d'une innocence. De rester sur ce mystère, D'oublier, ce récif, d'où tu parles. Cette langue de l'endroit... Cette liberté, c'est aussi la dignité de se laisser traverser par le récit qui varie, peut être en regard, à l'arrêt d'une limitation illimitée. Les feuilles sont éparses sur ses genoux. Il écrit. Se tait. Écoute. CR Troisième répétition avec DIDIER RUIZ  et Nathalie Bitan aux Métallos. 22 Janvier 2020

SUBTILEMENT DE LA BEAUTÉ À LA DIGNITÉ 

D'ANCRÉS LES SECRETS qui s'effaceraient sur une fin de phrase à l'arrêt. Ici, tout s'entend, tout se voit jusqu'à la suspension de l'envol. CR Deuxième répétition avec DIDIER RUIZ et NATHALIE BITAN aux Métallos. 15 Janvier 2020

PRÉCISÉMENT BOULEVERSANT

DE L'IDÉE DU SECRET qui s'effacerait sous le fil de soi du pinceau vers un mouvement immobile. CR Première répétition avec DIDIER RUIZ et NATHALIE BITAN aux Métallos. © Camille Rochwerg Decembre 2019

DIDIER RUIZ PUBLIÉ SUR LE LIVRE PASSEURS DE LUMIÈRE

CAMILLE EL INACHEVÉE ivressecran@bbox.fr

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