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COMÉDIEN Pierre Maillet Démesuré

CAMILLE EL INACHEVÉE

PIERRE MAILLET UN MUTANT DÉMESURÉ

COMÉDIEN Pierre Maillet Démesuré
MUTANT DÉMESURÉ

MUTANT DÉMESURÉ

PIERRE MAILLET

PIERRE MAILLET

LUCA FIORELLO  ILS NE SONT POUR RIEN DANS MES LARMES" d’après un texte de Olivia Rosenthal.
LUCA FIORELLO  ILS NE SONT POUR RIEN DANS MES LARMES" d’après un texte de Olivia Rosenthal.

LUCA FIORELLO ILS NE SONT POUR RIEN DANS MES LARMES" d’après un texte de Olivia Rosenthal.

ILS NE SONT POUR RIEN DANS MES LARMES" d’après un texte de Olivia Rosenthal. Mise en scène par Pierre Maillet
ILS NE SONT POUR RIEN DANS MES LARMES" d’après un texte de Olivia Rosenthal. Mise en scène par Pierre Maillet

ILS NE SONT POUR RIEN DANS MES LARMES" d’après un texte de Olivia Rosenthal. Mise en scène par Pierre Maillet

ILS NE SONT POUR RIEN DANS MES LARMES d’après un texte de Olivia Rosenthal. Mise en scène par Pierre Maillet. LE CHANT D'IMMANENCE D'UNE ADOLESCENCE DE CE VOYAGE FILMÉ, les silences de l’écriture se sont gravés sur la pellicule. Mise en scène par Pierre Maillet sous le titre ILS NE SONT POUR RIEN DANS MES LARMES d’après un texte de Olivia Rosenthal. Sur l’intuition d’un passage, entre théâtre et cette autre chose, d’un inventaire pour dire la passion de vivre. Ce serait une suite de films sans début ni fin, d’où l’on se souvient, un peu de cette adolescence qui n’a jamais déserté. De voir l’invisible trace des images, vaincre la solitude. À la lisière de l’extrême, ce regard sur les choses et les êtres d’une singularité perce les peurs qui s’effacent. Sur l'écran noir. L’érosion des sons traverse l'écume et le bruissement de cette passion. Le corps absorbe l’essentiel, de ce vertige sur Vertigo de se laisser effleurer sur la nécessité d’un vide sur l’immensité. Reste cette solitude sur l’écran. De l’amour traversé sous la neige sur Les parapluies de Cherbourg. Ces zones d’ombres capturent l’histoire de ces vies. Sur La nuit américaine reste un acte d’insolence enrichi d’un autre espace à venir, Il était une fois la révolution. Ce qui nous remplit, nous déborde, avoir cette audace de vivre... D’atteindre la conscience insondable d’une liberté pour Thelma et Louise. La vie se signe de laisser l’empreinte, essuyer du bout des doigts cette fine poussière qui retient les mots, ces jardins d’amours, ces jardins d’images fixés sur la pellicule. Cette musique sacrée sur la disparité d'un chant que l'on ne voudrait jamais voir s'éteindre à l'horizon, de s'incruster sur les photographies une gravité ou s'exaspère l'échancrure d'une adolescence sur Les 400 coups. Là où ils semblent rêver. Sous les lustres et sur la rive renversée d'une vie. De 12 hommes en colère. Peut-être vous dire simplement que ces films seraient un secret vu par. Eraserhead. En état de rupture, tout devient noir et silencieux pendant quelques secondes avant le générique de fin. Ce qu’il reste c’est la mémoire théâtrale qui s’est inscrit et qui nous désigne à cette écoute... ILS NE SONT POUR RIEN DANS MES LARMES d’après un texte de Olivia Rosenthal. Mise en scène par Pierre Maillet avec Alicia Devidal dans "Les parapluies de Cherbourg", Arthur Amard dans "Vertigo", Elsa Verdon dans "La nuit américaine", Valentin Clerc dans "Il était une fois la révolution", Simon Terrenoire dans "12 hommes en colère", Guillaume Trotignon dans "Eraserhead", Luca Fiorello dans "Les 400 coups", Maybie Vareilles dans "Thelma et Louise"
PIERRE MAILLET MES JAMBES SI VOUS SAVIEZ QUELLE FUMÉE MISE EN SCÈNE BRUNO GESLINPIERRE MAILLET MES JAMBES SI VOUS SAVIEZ QUELLE FUMÉE MISE EN SCÈNE BRUNO GESLIN

PIERRE MAILLET MES JAMBES SI VOUS SAVIEZ QUELLE FUMÉE MISE EN SCÈNE BRUNO GESLIN

L'IN-FIGURABLE INÉVITABLEMENT
Ce qui persiste, sur l’oeuvre de Pierre Molinier, c’est cet amour fulgurant et fascinant, de photomontages, tableaux érotiques, gravés sur la pellicule en négatif et insubmersible. L’identité d’une vie qui s’autorise à se frayer la traversée, de subterfuges. Tel se dessine l’attirance hypnotique et consciente de l’instant présent illusoire, qui se décline sur ces photographies nocturnes. Une nécessité in-discontinue d’une sente d’effraction qui laisse entrevoir un monde oscillant entre la fuite surréaliste et de multiples mutations éblouissantes. Dépoussiérant l’élégance, initiant le parfum d’insolence, inspirant le pouvoir d’un dérapage. Célébrant ces moments de miracles d’exceptions puissants et désirables. Ce qui souligne ce trouble fatal, c’est de supporter la fureur de ce monde. Il s’interroge sur la distance de cette destruction, avant d'y être détruit par violence. Sociale. Il tente de changer l’adversité du danger, maquille l'épure d'une asphyxie tel un diamant prestigieux. Vêtu de cette extase en trompe-l'œil, se révélant d’une extravagante séduction luxuriante. Ce qu’il instruit du désir, c'est ce lexique d'une confidence, l'obscurité du mystère, les gouffres ensorcelés, les abîmes, la majestueuse présence du battement de la vie. Réveillant les sexes ouverts et pénétrants dont l'éclat symbolise ce vestiaire dénudé. Masqué d'un loup vêtu de guêpières, corsets gants, résilles et escarpins à talons aiguilles. La mise en scène à proximité de ce luxe laisse scintiller le vertige sexuellement sans limite d’une sensualité intime maîtrisée. Ce qui reste de l'androgynie au fétichisme, c’est la question du genre qui porterait l'épitaphe d'un "Au verso des images" de Michel Leiris. Sa mort à 76 ans s’est initiée par excès /un revolver dans la bouche. Il reste l’écho de ses rires fracassants d’instruire et de laisser vivre la possibilité inviolable d’un visage. ©CR 6 Février 2023 Mes jambes, si vous saviez, quelle fumée… Adaptation d'entretiens de Pierre Molinier avec Pierre Chaveau en 1972, mise en scène de Bruno Geslin, avec Pierre Maillet/incarnant Pierre Molinier, Jean-François Auguste et Élise Vigier.
PIERRE MOLINIER PAR PIERRE MAILLET - BRUNO GESLIN
PIERRE MOLINIER PAR PIERRE MAILLET - BRUNO GESLIN

PIERRE MOLINIER PAR PIERRE MAILLET - BRUNO GESLIN

PIERRE MOLINIER PAR PIERRE MAILLET - BRUNO GESLIN

PIERRE MOLINIER PAR PIERRE MAILLET - BRUNO GESLIN

MES JAMBES SI VOUS SAVIEZ" ENFIN ICI ON RESPIRE " FRANCHIR L'art fétichiste A REBOURS DE PIERRE MOLINIER sur une lointaine PHOTO qui s'incarne dans un filet de voix a résilles. Déguisé comme un cadavre exquis de 5 minutes éperdu de VIVRE. C'EST ACCEPTER d'entrer dans cette façon si particulière de REGARDER UNE TRANSVERSALITÉ DES CORPS ET DES JOUISSANCES SUR CETTE INCAPACITÉ MORTELLE DE DIRE. DE JOUIR. DE PÉNÉTRER. Comme le cite Pierre Guyotat dans son livre VIVRE " L'écriture est la seule surface vivante sur quoi aimer sans violer. " Je m'y suis, enfant, couché. Comme en la partie du dessous d'un linceul à travers quoi occiput, épaules, dos, chairs protectrices de l'anus, toute chair, viol prenait le frais de l'histoire " L'infini Denoel 1984 Répertoire institutionnel de Pierre Molinier VOUS AVEZ VU MES JAMBES cette altitude cette allure cette attitude cet aspect cet aplomb ces postures d'être et de se perdre. ET MES BAS RÉSILLES Licencieux, lascif d'être indécent d'être. MA BOUCHE Beauté, d'imperfection de défectuosité de vice de supplice affecté d'être à-peu-près vivant respirant d'être. MON SEXE Discipliné asservit soumis dompté dressé d'être. MON CORPS SOURCE DE SCIENCE D'être en naissance divine de filiation, du désir de créer, de reproduire de générer de naître. PHALLUS Jugé substitut d'être jugé empalé vif d'être. ACCESSOIRES MIROIRS Versatile précarité et précellence prédominance d'être. REVOLVER Obligation d'exigence et nécessité d'être en démission d'être. MA RÉVÉRENCE Qui sait si ce mouvement de ré-création de là... Constitue véritablement un substitut divin à la recherche de son origine. C'est alors que le récit bascule, pour raconter l'histoire d'un Destin pervers d'être fatal- fatalement votre. MAGISTRAL Pierre Maillet défie cet Hommage illuminé à l'auteur, metteur en scène et acteur mort en 1976.© Camille Rochwerg oct 04 THÉÂTRE DE LA BASTILLE Photographies Pierre Molinier Voix Pierre Maillet - MISE EN SCENE BRUNO GESLIN

PIERRE MAILLET PAUL MORRISSEY

PIERRE MAILLET PAUL MORRISSEY

PIERRE MAILLET ONE NIGHT WITH HOLLY WOODLAWN

PIERRE MAILLET ONE NIGHT WITH HOLLY WOODLAWN

DE FASSBINDER PIERRE MAILLET Le Bonheur (N'est pas toujours Drôle)

DE FASSBINDER PIERRE MAILLET Le Bonheur (N'est pas toujours Drôle)

DE FASSBINDER PIERRE MAILLET Le Bonheur (N'est pas toujours Drôle)

DÉSEMPARER D'ÊTRE

Sur le plateau Pierre Maillet ouvre les limites étroites de ces chambres de vies qui portent le silence de la mort. Frontière aveugle et mutante, ces êtres se révèlent être la grâce suspendue de traverser toute indifférence. Transmis au travers de l'œuvre de Fassbinder, cette pièce s'adresse avec lucidité et sagacité sur une nuit festive débordée. Le miroir sans tain de ces multiples reflets inscrit là une scénographie des années cinquante, grave l'inscription d'une femme en cellophane, dévoile ces rideaux bleu pétrole si brillants et ces murs de cuisine couleurs fleurs de papier. Aux heures sombres des bordels et dans cette gravité lumineuse, la nuit sur son épaule, il est venu parler de cette absence inévitable de chercher quelqu'un. Dans l'intimité du spleen et sur ce flux incessant de ces regards-là, croisés, exposés qui se touchent, qui se fuient. Qui se débordent. L'instinct dénudé d'un désastre percute le bruit de ces peurs nocturnes, se frottant aux lueurs d'alcool, de désirs et de désamour. Se déjoue la déraison. Se déflore le délire. Se dégrise le vertige. Et ce qu'il en reste. Ils sont l'effacement de ces impossibles traces d'un monde politique et social dont il défendait cette fissure d'écrire, cette passion filmée démesurée de la perte. Vers l'épure et la simplicité de retenir nos larmes et nos rires. Cette invasion des larmes, cette passion des solitudes dans le désordre de toute vie humaine. Personne ne sait. Personne ne connait l'imposture de l'amour, le chantre dévoré d'une plénitude qui s'infiltre sur le rêve et la terreur. Ici s'éventrent le bonheur et l'impatience d'un adieu sur ces fumées rougissantes. Si explosives de s'emparer de rester vivants. © Camille Rochwerg  le 7 Juin 2022. De Rainer Werner FASSBINDER À Pierre Maillet Le Bonheur (N'est pas toujours Drôle) Trois scénarios de Rainer Werner Fassbinder Le droit du plus fort / Tous les autres s’appellent Ali / Maman Küsts s’en va au ciel adaptation et mise en scène Pierre Maillet avec Arthur Amard, Valentin Clerc, Alicia Devidal, Luca Fiorello, Pierre Maillet, Marilu Marini, Thomas Nicolle, Simon Terrenoire, Elsa Verdon, Rachid Zanouda Texte français Alban Lefranc Adaptation Pierre Maillet et Fabien Spillmann Assistanat à la mise en scène Luca Fiorello création lumières Bruno Marsol création son Pierre Routin création costumes Zouzou Leyens création perruques et maquillages Cécile Kretschmar scénographie Nicolas Marie régie générale Thomas Nicoll

DE FASSBINDER PIERRE MAILLET Le Bonheur (N'est pas toujours Drôle)

DE FASSBINDER PIERRE MAILLET Le Bonheur (N'est pas toujours Drôle)

PIERRE MAILLET PUBLIÉ SUR LE LIVRE PASSEURS DE LUMIÈRE

PIERRE MAILLET PUBLIÉ SUR LE LIVRE PASSEURS DE LUMIÈRE

SES RIRES IMMANSÉMENT Sur le plateau, une poussière de paillettes reflète ce noir masqué de lune qui foudroie l'écran d'un film restauré de Pasolini. Il faut saisir le glissement de ce négligé d’un soir qui nous invite à rêver sur les saveurs de ces nuits rouges. Les années agrafées aux folles nuits de ses personnages sertie de trouble, qui séduisent et effleurent l'équivoque métamorphose de ces corps en offrande d’un genre qui défriche le masculin féminin. Le maquillage poudré et lustré, ciré de paupières et de cils d'ambre et de parfums rehaussent la barbe. Sur le cintre, se suspend cette robe de satin écarlate ornée d'incidence à se vêtir où se dévêtir d'une beauté inconfortable. En résille sur le fil de la nuit, avant de disparaître, élagué de ses miroirs sans limite, s’éclabousse ce délire endiablé à force d'indécence et d'indiscipline et porte la signature de cette parade intime. D'une vie masquée. En quête de signer l'épure d'un grand soir sous la plume et l'élégance de quelques notes de piano. Fin de nuit, le corps survole la sérénité d'y trouver l’astre obscur… Sur les strictes limites du chic de L’arcane de la dix-huitième Lame du Tarot. Celle de la Lune qui excelle sur le style parce qu’elle s’efface sur cet art de l'éclipse. Celle saluant la distinction et les parures effilées si noble. Celle qui filtre les nuages et qui se faufile sur un ciel où le raffinement, la nuance exaltée affinent la persistance d'un relief rare de la Divine Comédie. Celle des apparences éclairant le crépuscule. Celle de l’obscure voilée sous le pli dissimulé translucide qui illumine à lui seul cet infernal sourire. Celle que je contemple au travers des ténèbres divines et qui nous autorise à applaudir. © Camille Rochwerg

PIERRE MAILLET

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COMÉDIEN Pierre Maillet Démesuré
CAMILLE EL INACHEVÉE ivressecran@bbox.fr

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