DANSE Emmanuel Eggermont Glissement
EMMANUEL EGGERMONT
QUEL GLISSEMENT TOUCHÉ
PAR LA BEAUTÉ D'UN DESTIN
AN EVENING WITH RAIMUND
ET SI SUR CE DESTIN IL Y AVAIT SEULEMENT UNE FLEUR
D’une existence si volatile… Presque effacée et si présente. Arrimée à la rive juste à l’écart. Simple lueur, cette beauté de votre mère. L’éloignement déjà d’un départ. Et puis cette certitude de son regard vers vous. UNE ADMIRATION. Dans le vertige de l'immensité anthracite, le scintillement de cette identité de l'ombre. Se découvre, il y a ce temps d'attente, l'envahissement du noir. On se dit alors qu'il serait risqué d'effacer cette effraction acidulée du rouge qui s'est imprégnée sur ce mouchoir disparu. Ce raffinement d'une fleur qui par transparence reflète l'excellence d'un filtre se signant d'une tâche indélébile. Poussé et habité d'une lenteur si pure et d'un effroi si infini. Raimund Hoghe avance sur cette promesse d'une escale nomade. Il précise avec cette multiplicité d'une voix qu'il n'est que le héros brillant de cet émoi d'une autre rencontre... Ce plateau d’un blanc si opaque reste le fil et l’attachement glissant d’un soupir sur la vie. Il est ce mystère qui soulève silencieusement a pas lents les voiles translucides de la troisième arcane ou lame du tarot. Celle de L’impératrice. Celle de l’abondance. Qui trace la fertilité d’une irisation. D’une protection divine et suprême portant l’intuition réceptive de ce luxe d’être cette parcelle de réverbération. Il est alors parfois étrange de croiser un miroir laissant apparaître la servante qui s'étreint aux dernières heures de la nuit.... Et de rester ébloui par ces larmes de lumières. Le sait-il ?.. Pour RAIMUND HOGHE ET LUCA GIACOMO SCHULTE. ©Camille Rochwerg 20 AVRIL 2020
EMMANUEL EGGERMONT ABERRATION
EMMANUEL EGGERMONT ABERRATION
ALL OVER NYMPHÉAS une chorégraphie de EMMANUEL EGGERMONT
QUEL GLISSEMENT TOUCHÉ PAR LA BEAUTÉ D’UN DESTIN
Ce qui fait la force et l’inscription de cette dernière création ALL OVER NYMPHÉAS d'Emmanuel Eggermont. C'est ce champ de recherches consacré à cette infinie variation qui s'est dessinée de la perfection à la superposition des couleurs. Ce qui crée la simultanéité et l'inattendue, c’est l’écriture et la volupté d’une robe en cellophane reflétant cet éclat marbré de reflets qui confère une griffe complice avec Raimund Hoghe déambulant avec cette couverture dorée de survie sur talons aiguilles. Ce qui laisse traces, c’est ce saut sur l’immensité d’une marche lente qui grave l'altérité du sol du noir au bleu. Ce qui reste secret ce sont ces déplacements de disparitions en coulisses. Ce qui se cache derrière ces visages, ce sont ces plexiglas qui filtrent la lumière s'effaçant ainsi par nécessité. C’est aussi cet acte et ce glissement silencieux de danser ensemble dans l’irrégularité d'être touché de l’un à l’autre. Ce qui survit en mémoire, c'est l'instinct et l'instant, ou sur une plage s’était échoué un enfant. L’inoubliable endormissement de Raimund avait laissé surgir cet état de Grâce. Il y avait ceux de la couleur du jour, il y avait ceux de la couleur de la nuit. Il y avait ceux de la couleur du sang. Ce qui s’effleure c'est l'intensité de la lumière sur ce corps nu qui s’est déposé sur la grève en état de splendeur, recouvert de ce grain rose sous poudré qui tente d’effacer la perte salée sur ce bleu d’azur. Il y a tant de gestes restés sur le plateau qui subsistent à faire exister la vie qui s’échappe des cintres sans aucun silence. Il y a tant de signes d’une signature qui influe a sur ligner l’entre d’eux vie et Raimund Hoghe. Jusqu'à recevoir mains tendues, l’offrande des saluts et des applaudissements. Il y a l’oracle d’un soir et d’un "RÊVOIR" emprunté à Hélène Cixoux où la couleur de l’ombre portait une fière allure derrière le sac, les lunettes et les gants d'une couleur d'un ciel laissant s’insérer une visite impromptue seulement soulevée par la beauté de ce destin. © Camille Rochwerg Le 17 Fevrier 2022. ALL OVER NYMPHÉAS concept, chorégraphie et scénographie : Emmanuel Eggermont| interprétation : Éva Assayas, Mackenzy Bergile, Laura Dufour, Emmanuel Eggermont, Cassandre Munos | collaboration artistique : Jihyé Jung | musique originale : Julien Lepreux | création lumière : Alice Dussart | costumes : Emmanuel Eggermont, Jihyé Jung et Kite Vollard | régie plateau : Lucie Legrand | production et diffusion : Sylvia Courty | administratrice de production : Violaine Kalouaz | crédit photographique : Jihyé Jung (visuels de répétition – création en cours)
EMMANUEL EGGERMONT ALL OVER NYMPHÉAS
EMMANUEL EGGERMONT ALL OVER NYMPHÉAS
ALL OVER NYMPHÉAS CHOREGRAPHIE
EMMANUEL EGGERMONT
RENVERSEMENT D’UN EXIL DESTINÉ
Comment la danse et le récit se sont inscrit sur cette présence absentée, Comment s'est nourri la scène d'une gravité de noir. Comment s'est glissé ces Polaroïd bleu démultipliant les transparences. Comment cette robe d'un outrage vert a laissé l'empreinte de cette couleur moirée inscrivant les accessoires roses vers et bleu ensablé d'un filet d'or. Comment le plateau et l'extrémité de fragments dansés ont laissé les possibilités mêmes de cette trace singulière. De naître à l'infini. S'orientant vers la célébration, Emmanuel Eggermont dessine sur le sol immuable cette écriture et ce qu'elle ne doit jamais cesser d'être. Un élan vital. Se reliant à l'écho de similitudes immuables.
Comment le champ de la marche trouve sur les seuils et la marge cet appel secret d’une exactitude fixée. Comment se percute ce bruit d’un silence d’une musique ininterrompue. Ce glissement perdu au milieu de lui même que l’on suit en marchant par/amour l’un vers l’autre. Comment le sol d'un oxyde bleu pétrole et noir brillant a rapproché cette conversation mobile et scintillante. D'un écart d'un regard, d'un éloignement. Comment le corps de métal si silencieux devient un plastron façonné sur le corps. Comment la carapace se substitut à cette robe de bal fragmentée de couleurs phosphorescentes. Comment les mains gantées se déplie sur cet envol de l'ange.
Comment le biais d’un silence illumine ce bleu du ciel. Au delà des limbes couché sur ce sol rose parsemé. S’illustre la présence de Raimund Hoghe éperdu porteur d’un tea shirt rouge comme l’enfant des sables retrouvé sur cette vague mortelle. Comment ce fragment de cellophane bruisse encore de cette élégance vivante d’un revoir. Reconnaissant vers ce dernier regard vers le plateau. Offrant ses mains face publique. Emmanuel Eggermont traverse cet état de l’être traversé d’être si loin du crépuscule et si près de l’aube. S’ouvrant sur la limite entre la mer, l’inertie du corps et rejoint par le reflux des vagues. Comment laisser trace d’un vertige éblouissant et indélébile de Raimund Hoghe
Avignon le 9 Juillet 2022. © Camille Rochwerg ALL OVER NYMPHÉAS concept, chorégraphie et scénographie
Emmanuel Eggermont interprétation : Éva Assayas, Mackenzy Bergile, Laura Dufour, Emmanuel Eggermont, Cassandre Munos | collaboration artistique : Jihyé Jung | musique originale : Julien Lepreux | création lumière : Alice Dussart | costumes : Emmanuel Eggermont, Jihyé Jung et Kite Vollard | régie plateau : Lucie Legrand | production et diffusion : Sylvia Courty | administratrice de production : Violaine Kalouaz | crédit photographique : Jihyé Jung (visuels de répétition
EMMANUEL EGGERMONT