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PRESSE IVRESSECRAN PRESSE THÉATRE DANSE CINÉMA ART EXPÉRIMENTAL

THÉATRE De la Bastille Noir Ivoire

CAMILLE EL INACHEVÉE

THÉÂTRE DE LA BASTILLE NOIR IVOIRE

THÉATRE De la Bastille Noir Ivoire
NOIR IVOIRE

NOIR IVOIRE

PIERRE MEUNIER HERVÉ PIERRE L'HOMME DE PLEIN VENT PIERRE MEUNIER HERVÉ PIERRE L'HOMME DE PLEIN VENT PIERRE MEUNIER HERVÉ PIERRE L'HOMME DE PLEIN VENT
PIERRE MEUNIER HERVÉ PIERRE L'HOMME DE PLEIN VENT

PIERRE MEUNIER HERVÉ PIERRE L'HOMME DE PLEIN VENT

L’ÉQUINOXE DE PLEIN VENT S’EXHALE.
Sur la scène construite par Pierre Meunier et Hervé Pierre. Ils s’écartent des codes si débridés d’un plateau. L’abstraction et le mythe participent à l’idée d’une fragile dérision du spectacle. L’accueil d’une immense pudeur porte le reflet réflecteur d'une existence. Baladin, complicité, l’esquisse d’une transhumance d'ombres éclairées s’illusionne face aux rutilements d'un concert d’étincelles de fer discordant. Sommiers naufragés, casques rutilants, tuyaux troués, une illusion de bruits, de ferraille, de ficelles, de tubes métalliques et tonneaux inscrit la scénographie. Un globe terrestre éclairé installe en équilibre fragile l’apnée d’un territoire qui survit d’une parole éruptive d’une seule phrase sans réponse. À qui s’adresse-t-elle à cet instant ? Quelques débris de mots s’intercalent entre les simulacres d’espérer ensemble un commencement. Et quelques lambeaux d’un bonheur fugace glanés au fil du vent. Dont la fable possible expulse les vestiges çà et là. D'un songe illusoire, moments de vérité intimes brillants, éclairants déchirants, traquant la grande beauté d'un poète. Reprendre souffle afin de s’attarder à lâcher les moindres résistances. Seul acte entièrement libre dépassé par l’audace de leurs destins d’apprivoiser ce délicieux hymne d’êtres les héros caressés de ce grand silence humain. La vacuité peut-être d’une splendeur foudroyante. Quelque part-là rêver enfin d’une fin de l'infini illimité plaisir d’y vivre. ©CR Mai 2023 L'HOMME DE PLEIN VENT PIERRE MEUNIER HERVÉ PIERRE AU THÉÂTRE DE LA BASTILLE

PIERRE MEUNIER HERVÉ PIERRE L'HOMME DE PLEIN VENT
PIERRE MEUNIER HERVÉ PIERRE L'HOMME DE PLEIN VENT

PIERRE MEUNIER HERVÉ PIERRE L'HOMME DE PLEIN VENT

TGSTAN POQUELIN II TGSTAN POQUELIN II

TGSTAN POQUELIN II

TGSTAN POQUELIN II  L’ÉCHANCRURE DE VIES RENAISSANTE   À cette distance de L'un Possible. TG STAN virevolte sur un texte entre L’avare, Molière et l’improvisation enchantée de prouesses. Dressés dans l’entre noir du théâtre de la Bastille d’un rouge entremêlé par la présence de Monsieur Jourdain. Leurs rires survolent leurs légendes de cendres d’un accent Belge. Funambules du grand siècle effondré. C’est une mise en scène du monde étroitement lié à l'envol d'une liberté précédant la fin ou l'avenir non fictif raconté et conçu par ce collectif d'acteurs. Ce qui sert la fantaisie, ce qui consume l'avenir de ces ruines, c’est ce suspens entretenu autour d'une vie qui témoigne, d’un chant d'itinérance d’une humanité incapable d'empêcher sa propre destruction. Porté par le corps habité de la prose, digne des grands rois illuminent des passages de lumière qui dérivent. Ils ne se sont pas résignés à emprunter l’ingénie d’une indécence rebelle. Suspendue à créer cette intelligence digne des diners de grands soirs. Ils succombent à l'ignorance se déclamant. L’effeuillage des costumes, l'insistance et la détermination de se tenir si près de se vêtir de ridicule. L’investissement du désir sur les femmes. Les paroles restées muettes sur les bouches par cette perte de la parole. Qui s’esclaffe de la passion des solitudes complices Un-dissimulées. Il y a TANT... D’écrits sur l’irrévérence contagieuse des sentiments, la beauté des sentiments. La beauté de ce désordre de chaque vie humaine. Ainsi nous approchons de ce monde et la fin de cet envol... Ce qu'il en reste... Personne ne sait. Personne ne connait l'imposture de l'amour, le chantre dévoré d’un temps sorcier éparpillé. Ainsi l'on sent l’essoufflement des mots, les balbutiements engloutis de secrets rompus. Les insultes sur ces lieux d'étranges maléfices nocturnes. Ils s'épanouissent sur leurs rêves instables d’une destinée à détecter cette farce qui purifie les lieux et les êtres sous leurs masques. Ils sont ces fragments d’apôtres contemplant la sérénitél’avarice et l’impatience d’y trouver de l'amour. Le mot n'est pas trop fort. La lumière se défie de trouer cette rafale déferlante ou la consécration et l'envoûtement s’ébroue et s’étreint d'un adieu sur cet opéra de planches. CAMILLE ROCHWERG  Collectif d'acteurs tg STAN Jan Bijvoet Jolente De Keersmaeker Damiaan De Schrijver Els Dottermans Bert Haelvoet Willy Thomas et Stijn Van Opstal Lumières Thomas Walgrave Costumes Inge Büscher Production et décors tg STAN

LISBETH GRUWEZ

LISBETH GRUWEZ

LISBETH GRUWEZT

SI SECRÊTEMENT OFFERTE

S’échappe, s’agrège, intercepte l’envolée. De cette trêve altérable du corps et de l’abandon. Elle impulse cet écart  à l’arrêt - Cette secousse retenue sur ce vacillement de la lumière qui glisse sur ces notes de piano en résonance. De ce tressaillement délivré d’une passion. Ce silence ininterrompu d’une réverbération. Presque rien, d’une nuance, d’une vibration définitivement acquise vers l’évidence d’une lisière. D’une trace, d’un repliement, d’un reflux qui s’ouvre sur ce territoire d’une intensité et d’une dignité précisant la gravité d’un corps retenu. Ou l’élévation, force l’espace de cette proximité et repousse cette étendue d’une impossible frontière intime qui laisse apparaître l’obscur... D’oser une violence - Propulsée - Préservée – Envahit – Arrachée - Dérobée - D’une tension à franchir – Sous les plis des ors éclairant le raffinement d’une résistance imprimée de ce luxe, de rupture éclaboussée s’exhale l’intenable d’elle si secrètement offerte. © Camille Rochwerg Le 14 Octobre 2022 PIANO WORKS DEBUSSY VOETVOLK Lisbeth Gruwez CLAIRE CHEVALLIER

LISBETH GRUWEZ PUBLIÉ SUR LE LIVRE L'ENESEMENCEMENT

LISBETH GRUWEZ PUBLIÉ SUR LE LIVRE L'ENESEMENCEMENT

LISBETH GRUWEZ LA VIE S'EXTASE SANS ÊTRE AFFECTÉ PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

LISBETH GRUWEZ LA VIE S'EXTASE SANS ÊTRE AFFECTÉ PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

PIERRE MAILLET PIERRE MOLINIER BRUNO GESLIN

PIERRE MAILLET PIERRE MOLINIER BRUNO GESLIN

MES JAMBES SI VOUS SAVIEZ PIERRE MAILLET BRUNO GESLIN  ENFIN ICI ON RESPIRE " FRANCHIR L'art fétichiste A REBOURS DE PIERRE MOLINIER sur une lointaine PHOTO qui s'incarne dans un filet de voix a résilles. Déguisé comme un cadavre exquis de 5 minutes éperdu de VIVRE. C'EST ACCEPTER d'entrer dans cette façon si particulière de REGARDER UNE TRANSVERSALITÉ DES CORPS ET DES JOUISSANCES SUR CETTE INCAPACITÉ MORTELLE DE DIRE. DE JOUIR. DE PÉNÉTRER. Comme le cite Pierre Guyotat dans son livre VIVRE " L'écriture est la seule surface vivante sur quoi aimer sans violer. " Je m'y suis, enfant, couché. Comme en la partie du dessous d'un linceul à travers quoi occiput, épaules, dos, chairs protectrices de l'anus, toute chair, viol prenait le frais de l'histoire " L'infini Denoel 1984 Répertoire institutionnel de Pierre Molinier VOUS AVEZ VU MES JAMBES cette altitude cette allure cette attitude cet aspect cet aplomb ces postures d'être et de se perdre. ET MES BAS RÉSILLES Licencieux, lascif d'être indécent d'être. MA BOUCHE Beauté, d'imperfection de défectuosité de vice de supplice affecté d'être à-peu-près vivant respirant d'être. MON SEXE Discipliné asservit soumis dompté dressé d'être. MON CORPS SOURCE DE SCIENCE D'être en naissance divine de filiation, du désir de créer, de reproduire de générer de naître. PHALLUS Jugé substitut d'être jugé empalé vif d'être. ACCESSOIRES MIROIRS Versatile précarité et précellence prédominance d'être. REVOLVER Obligation d'exigence et nécessité d'être en démission d'être. MA RÉVÉRENCE Qui sait si ce mouvement de ré-création de là... Constitue véritablement un substitut divin à la recherche de son origine. C'est alors que le récit bascule, pour raconter l'histoire d'un Destin pervers d'être fatal- fatalement votre. MAGISTRAL Pierre Maillet défie cet Hommage illuminé à l'auteur, metteur en scène et acteur mort en 1976. © Camille Rochwerg oct 04 THÉÂTRE DE LA BASTILLE Photographies Pierre Molinier Voix Pierre Maillet - MISE EN SCENE BRUNO GESLIN

PIERRE MAILLET PIERRE MOLINIER BRUNO GESLIN

PIERRE MAILLET PIERRE MOLINIER BRUNO GESLIN

TG STAN TRAHISONS

TG STAN TRAHISONS

THÉATRE De la Bastille Noir Ivoire
CLAUDE DEGLIAME NICOLAS MARTEL JEAN MICHEL RABEUX

CLAUDE DEGLIAME NICOLAS MARTEL JEAN MICHEL RABEUX

CLAUDE DEGLIAME NICOLAS MARTEL JEAN MICHEL RABEUX

CLAUDE DEGLIAME NICOLAS MARTEL JEAN MICHEL RABEUX

AGLAÉ CLAUDE DEGLIAME PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

AGLAÉ CLAUDE DEGLIAME PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

DIDIER RUIZ QUE FAUT-IL DIRE AUX HOMMES ?

DIDIER RUIZ QUE FAUT-IL DIRE AUX HOMMES ?

DIDIER RUIZ QUE FAUT-IL DIRE AUX HOMMES ?

L'ÉPICE D'UNE EXTASE D'IDENTITÉ RESTE FULGURANTE 

La scène s'ouvre sur ce passage d’une immensité ou le glissement de mots itinérants. Infiltre une lente promesse. Tout commence d’abord par cette traversée du récit, celle qui s’écrit, existentielle, si proche d’une vie consacrée… Celle d’une distance vers un Dieu invisible passant d’une âme et d’une rive à l’autre. Dans ce mouvement presque indistinct ou se revêt la suspension d’entre les phrases capturées. Ce que le regard perçoit c’est l’écriture d’une lumière de silence, le lexique d'une confidence là où l’inertie d'un lieu, d'une rencontre. Invente si immobile, si mobile. L’idée d’une étendue si grande de rester attentifs et de se fixer sur ces visages, sur ces regards atteints d'une intimité face publique. Là s’écrit l’attention d’un pacte sensible entre ces deux corps de conscience.

L’idée d’un lien et d'un entrelacs, d’entre les murs pour une réponse inévitablement aléatoire. C’est déjà une célébration d’un vide qui se superpose en continu entre les cordes nouées éclairées d’une vibration oscillante si proche d’éclairer la connaissance d’un temps arrêté. Touchant à cet effacement fugitif. L’exil de la parole accueille ce désir, où le détour d'un paysage ne délimite aucune frontière de passage. Porteur d’une distinction à l'écart d'un territoire défriché. Ils franchissent l’alternance d'une issue en érosion d’un destin. Échafaude de s’exclure de ce flux électrisé, où la vie peut s’estomper d’être aimée. D’aimer. Juste sur ce bord vers l’attente et l’insolence d’une splendeur risquée de s’y reconnaitre. Jusqu’à s’acquérir de croiser le chemin d’une liberté/provisoire/offerte. Dont l’éclat porterait notre atteinte d’être enseveli et de s'accorder à l'irrévérence d’une affinité. Désespérée d'espérer.

Pour l’inattendue d’un saut imperceptible vers l’insaisissable inaccessible. 

Pour l’âpreté d’une voix céleste d’une cellule imaginaire dont l’immensité intérieure recueille l’inadvertance et l’inventaire d’insuffler et d’étreindre ces désirs majestueux.

Pour l’attrait et l’ardeur affectée d’élire un éternel créateur vers une existence allégorique.

Pour la parole imprégnée, d’une puissance où la grâce transcende les lois subversives si frémissantes d’un culte dédié, d’exalter le divin scellé.

L’intranquillité se décline fracassée sur cette amplitude où rien ne bouge. ou rien ne s'efface... Ou tout affleure à l'issue d'une cime illimitée d'une telle intensité de lumière sur ce fil qui frôlerait l’inconciliable étincellement irradié. D’autres champs d'expériences s’investissent de brûler cet espace du secret pour s'affranchir d'un geste inavoué... D’autres espaces brouillent les lisières d'un commencement, d’une allure, d’une beauté d’être. Vers une autre cime qui prend fin là où s’infiltre l’errance de rester à l’écoute possible d’un autre visage. D’autres naissances exhalent cette extrême lucidité remuée visitée. Celui d’un avenir offert de l’inconvenance à l’indécence d'y vivre. De la retenue au respect. De la dignité d’y résister. Et si cet écart était lié ?  Par une âme symphonique ou la foi resterait suspendue à l’inévitable illusion d’un franchissement des seuils. Ce qui reste invisible c’est la réponse. © Camille Rochwerg le 12 Mai 2021 D'après "QUE FAUT T'IL DIRE AUX HOMMES ?" MISE EN SCÈNE DIDIER RUIZ Avec Adel Bentounsi, Marie-Christine Bernard, Olivier Blond, Éric Foucart, Grace Gatibaru, Jean-Pierre Nakache et Brice Olivier. LUMIÈRES Maurice Fouilhé SCÉNOGRAPHIE Emmanuelle Debeusscher

DIDIER RUIZ PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

DIDIER RUIZ PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

DIDIER RUIZ PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

DIDIER RUIZ PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

JAHA KOO THE HISTORY OF KOREAN WESTERN THEATRE 

LE RAVISSEMENT POLLUÉ DE CE MONDE

Sur cette route si immortelle ... Il franchit les lumières de l'ombre, de son enfance à l’immensité des plateaux. Il préserve l’éclat d’une traversée solitaire… Juste derrière l'objectif d’une caméra qui soulève ce voile défait de cet un-solitude. Une histoire s'échappe, s'aventure sur l’éclipse d’un pays, d’un territoire, d’un état meurtrier, d’une origine. La Corée, ce signe imprescriptible d'une puissance inscrite dès son enfance. Pour une adolescence pétrifiée. Du bout des doigts, il plie, il déplie, l’entre-deux qui s’éclaire de ces lieux incommensurables d’ébaucher l’inhabité... Qui s’effacerait devant nous en apnée au bord du vide... Quelle effraction pourrait alors éventer cet acte lié à la délivrance de fêter l’encontre d’une voix, d’un ancêtre et de cet enfant. Pour un futur encore inexploré. De franchir l’infinité de ces passages.

Reste cette illusion de sentir l’incertitude de cette élévation dans la préservation de ces liens intérieurs dissimulés et offerts dans la lumière des noirs anthracite du théâtre.

Délaissant sur cette route, l’érosion d’une fragile explosion des lois, et des désastres nommé pouvoir. Celui de se glisser entre l’inconscient et le filtre d'une autre absence de soi. Il s'offre et filme les fleuves floués. Respirant cette imprégnation de l’air si obstrué qui interfère avec ce rendez-vous d’un revoir. Il arpente l'itinérance de vaincre l’inacceptable. De rester touché par cette lente promesse de visiter à l'infini la beauté d'une légende. D'écarter l’impasse d’un désespoir. De sentir les vertiges d’un sacrement, d’édifier les remparts, de trouer le plaisir, et l’espoir d’un souffle libéré. Pour surfer sur les dérives d’un sillage insolite qui soudain laisse entrevoir l'autre versant. D’un destin où se dessine la dignité tout humaine. D’un désir de sentir l’être habité Seulement détacher de cette conscience... Inaltérable. Pour s’éloigner sur le ravissement de ce paradoxe pollué de ce monde. © Camille Rochwerg Le 25 Septembre 2020 Pour Jaha KOO THE HISTORY OF KOREAN WESTERN THEATRE au Théatre de la Bastille

LES BONNES JEAN GENET ROBYN ORLIN

LES BONNES JEAN GENET ROBYN ORLIN

LES BONNES - JEAN GENET - ROBYN ORLIN
PAR AMOUR SE LOGE L'INDISCERNABLE ADMIRATION SIDÉRALE
Suivi de la fulgurance des confusions, des éblouissements de couleurs, des effleurements, l’effraction d’une éclipse. La blessure qui se défie du pouvoir. L’œuvre de Genet. S’articule sur la singularité d’une naissance entre le simulacre et cette interférence de la beauté pour un seul geste. Répertoire sublimé d'images et de mots en passe d’y découvrir la grâce, d’un meurtre incendié d’amour. Celui de la blessure d’être Bonnes au service d’un Maître Femme. Madame si possédé/e d’absence, si murmuré d’amour, si révérence de puissance, si vivre si secrètement a l’écart des robes rouges foudroyées de poudre. Glissante sur la barbe. Où vivre à l’insu d’une beauté procède de la Blessure Imprégnée de là... Ou le funambule traversait sur son fil la légèreté d’un éphèbe pailleté si applaudit. Madame, l'Ingénue libertine hirsute ravive le modèle d’être elle. Seule en scène, si solitaire d’un amour emprisonné. Prisonnière d’être le héros de cette éraflure puisque celle-ci est restée cicatrice. D’un rapprochement, d’une distance, d’une solitude ressentie, éprouvée par l'un et l'autre d’une passion éventrée de rester sans réponse. Les voies empruntées et multicolores que Robin Orlin signent dans l’antre de l’un figuration du temple sacré. S'étoffent les ombres parsemées et flouées de fulgurances, là s’infiltrent le survol des mots de Jean Genet d’où l’on se souvient de ce "Captif "resté "Amoureux" qui se glissait a frôler la lumière des prisons, des murs, des murmures traversant l’armure d’une mémoire là où les heures de liberté en Grèce. Se glissait la fragmentation de cette liberté si adroitement mêlés sur leurs lèvres, ce mot, elles ne peuvent le prononcer. Par amour, se loge indiscernables, leurs feintes, leurs masques et dans le péril la félicité et le luxe de la mort d’une Attente de M. Madame. 
© Camille Rochwerg le 7 Nov 2019 Avec Andréas Goupil Arnold Mensah Maxime Tshibangu

TIAGO RODRIGUES LE TEMPS QUI RESTE N’EST QUE LE LUXE D’UN ÉCLAIR

TIAGO RODRIGUES LE TEMPS QUI RESTE N’EST QUE LE LUXE D’UN ÉCLAIR

TIAGO RODRIGUES PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

TIAGO RODRIGUES PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

TIAGO RODRIGUES LE SILENCE D'UN SOUFFLEUR RÉ-INCONCILIABLE 


TIAGO RODRIGUES LE SILENCE D'UN SOUFFLEUR RÉ-INCONCILIABLE 


SOPRO TIAGO RODRIGUES TEATRO NACIONAL D. MARIA II
LE SILENCE D'UN SOUFFLEUR RÉ-CONCILIABLE
D'UN PEU DE LUMIÈRE SUR LE DÉCLIN FLEXIBLE D'UNE IDENTITÉ D'ÊTRES. 
Sur les chaises et dans le hall du théâtre, une attente spectateurs se fracasse sur le bruissement des voix. « Sur scène ne semble demeurer qu’un théâtre en ruine. Et le souffleur apparaît, presque sur sa propre disparition. Là où la perte de la pensée noire de mort déambule, sur la visite et l’intoxication d'un désastre. Là où dans cette ville, ce théâtre porte l’interstice d’une fraction de vie qui s’est figée, ou l'amour s'est finie. Où la vie en ruines à recommencer… Pour ne jamais mourir. D'un amour inventé sans nom, pour laisser surgir l'enfer, pour dire la beauté. De ce lieu de guerre, où le plancher disjoint, écharpé, entaillé de lumière, déchirée d'incertitude, meurtrit et percer de vaincre ce lieu de vie. Les fleurs d’herbes et de lagunes ont éventré le sol voué à l'engloutissement total ou partiel même si le bruit égratigne la vie et parvient à limiter ce qui reste immuable. Les rideaux flottent imperceptiblement à la commissure, d'une attache, aveugle. Comme le premier acte d'un enfer où les joies, la rumeur politique se serait tue. Sur les enfouissements de liberté, de labyrinthe, où l'arme de vivre sur la berge entre lacs évidés de ruines… S'accrochent au vent d’Autan et visitent cet opéra de rafales et d'armures inlassablement filtrées de bruits inexorables. Caché sur la rive, le souffleur ressuscite l'espoir d'une lueur de doutes obstrués de l'obscurité et visitant l'ombre des passages. Exsangues. Là où les anges dévient la couleur des gris pour l'éviter sur l’inclinaison d’une destinée si invincible. L'émerveille de ce brouillard contigu laisse percevoir ces sons si violents d'un vent qui déverse ce vide-là à côté, à combler. Où cet air insuffle l'histoire de ces extrémités qui soufflent cet empire d'aimer. Jusqu'à dévier ce couloir du rêve incendié. Transpercé de transparences, de silence pour rester en vie. Rester en vie dans ces lieux clandestins vibrants, incarcérés de ce vacarme du monde. Et retenir la voie, l'élégance invisible, cachée, dissimulée, voilée, imperceptible, évanouie, si visible d'un souffleur traversant la transhumance des acteurs. Vers une fin semblable et recommencer. Tel un psaume d'illusion d'une fin en soi désoeuvrée. Alors, regarder l'écoute d'un cliquetis des lumières qui s'éteignent pour trouer l'issu d'un autre intervalle, d'un autre applaudissement écartelé. À jamais. Écartelé. À Jamais Hélas. S'inscrit l'ardeur d'une première ou dernière page, d'un peu de lumière sur la puissance et la force d'un dépôt considérable, Inconsidéré d'un carnet de curiosités flexibles sur l'identité d'êtres... © Camille Rochwerg le 17 Novembre 2018 Mise en scène Tiago Rodrigues Avec Isabel Abreu Beatriz Brás Sofia Dias Vítor Roriz, João Pedro Vaz et Cristina Vidal
TIAGO RODRIGUES PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

TIAGO RODRIGUES PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

DAVID GESELSON DE CET AMOUR CONFISQUÉ NE RESTENT SOUVENT QUE L’ÉCUME ET LE BRUISSEMENT DE CETTE PASSION

DAVID GESELSON DE CET AMOUR CONFISQUÉ NE RESTENT SOUVENT QUE L’ÉCUME ET LE BRUISSEMENT DE CETTE PASSION

DAVID GESELSON PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

DAVID GESELSON PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

ROBIN ORLIN HEARING YAN FABRE L'INVINCIBLE FUITE FLOTTANTE

ROBIN ORLIN HEARING YAN FABRE L'INVINCIBLE FUITE FLOTTANTE

ROBIN ORLIN PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

ROBIN ORLIN PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

QUASI NIENTE (PRESQUE RIEN) LES TRANSI/STARS D'UN POSSIBLE VISAGE

QUASI NIENTE (PRESQUE RIEN) LES TRANSI/STARS D'UN POSSIBLE VISAGE

VICKTOR L’ÉCHANCRURE D'UNE ADOLESCENCE

VICKTOR L’ÉCHANCRURE D'UNE ADOLESCENCE

VICKTOR PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

VICKTOR PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

TG STAN IL NE FAUX MASQUER L'ÉVIDENCE DE CES FRAGMENTS

TG STAN IL NE FAUX MASQUER L'ÉVIDENCE DE CES FRAGMENTS

TG STAN TRAHISONS GÉRARD WATKINS

TG STAN TRAHISONS GÉRARD WATKINS

TRAHISONS TG STAN UNE DÉSHÉRENCE D'AIMER  Une longue suite d'amants chargés de la prison dont on prend l'habitude... En se tenant la main. "C'est quoi le sujet de Trahisons ? " Il y a quelque chose de cela... Nous sommes Amants... Indéfiniment... Amants... Un répertoire de baisers répétitifs... Reste le bouleversement... Terrassés d'amour... Éblouies de certitudes... Entrelacées... Encerclées du cercle d'éviter et de léviter sur toutes solitudes... Cette banalité fracassante de Vivre... À l'extrémité du précipice d'un devenir... Pour s'aimer... Ou rester dans la fascination de s'aimer. L'un de l'autre... Sans l'autre... Cela est important, rester dans la fascination de se regarder s'aimer... S'aimer aussi pour rester universels... Passeurs de rien... PASSAGERS CLANDESTINS DE LEURS VIES.... OTAGES D'OCCUPER LES SILENCES INDÉFINIS... SI EFFRAYANT D'HISTOIRES. INUTILES. RESTER VISIBLE. SINGULIEREMENT VISIBLE. © Camille Rochwerg le 18 Juin 2015 

SUR LA RIVE D'EN FACE GÉRARD WATKINS  Ils semble rêver. Sous les lustres d'un sous-sol à l’arrêt sur la rive d'une vie d’en face. L'élégance d'une vie à peine inscrite en double spectre d'ombre. Comme l’effigie paraît dessiner le versant d'une illusion incertaine… Entre les mots qui s'effacent de leurs bouches. Qui n'arrivent pas à jaillir.  A franchir l'illusion d'une parole ... Il n'y a pas de silences de leur attente… Atteints par l'inaccessible. Écart de leurs vies au gré d’un vent imperceptible. Indéfinissable. Une vie pour laquelle il suffirait de trouver  l'abri d'une apparence. D'où l' on ne peut s’empêcher de donner un nom, un sens, une essence plus proche de cette intimité. A partir de rien quelque chose semble s'inscrire là... Éperdus... Quelque chose de ces riens qui deviennent presque. Réflexions inutiles suspendus dans l’atmosphère. Comme un mouvement imperceptible et inexprimable ferait disparaître leurs peurs d'aimer.  Jusqu'à se reconnaître... Laisser exister cette rencontre laisser jaillir, filtrer, déborder, ruisseler l'inexistence d'un regard au dessus de la multitude. Pour laisser naître, émerger l'ineffable présences des anges si opportuns, si propices a toucher du bout des lèvres. Ce bonheur si singulier du DIRE le crépusculaire renversement du désir avant de disparaitre. ©Camille Rochwerg Janvier 2013  A propos de Lost de Gérard Watkins Avec Nathalie Richard , Fabien Orcier , Anne Alvaro , Gaël Baron , Antoine Matthieu

USUALLY BEAUTY FAILS?

USUALLY BEAUTY FAILS?

USUALLY BEAUTY FAILS?  À FLOT D'UN RECOMMENCEMENT  Si l'expression chorégraphique a changé, c'est que le champ de l'immanence provoque une incessante immobilité désertée. Le groupe d'ArtGravel ArtGroup (GAG) Dans Usually Beauty Fails ? Portée par la musique de Stefan Boucher et de Philippe Brault, migre vers un terrain fugitif, instable flottant et versatile sous leurs pieds. La musique s'infiltre en direct sur une multitude de sonorités invisibles les battements de gong d'une batterie écervelée précise la rupture de l'échange. Le flux caresse la maitrise de tous leurs passages de l'un a l'autre vers une beauté vulnérable. La particule des silences musicaux force le mouvement d'une calligraphie des corps et installe l'imaginaire d'un paysage rompu par l'extrême féminité d'une danse. De couples en amants insidieusement dévoilés se mêlent des portées acrobatiques délabrées de baisers confondus, défendus et distincts. L'existence d'un chant vibratoire exerce sur ce premier regard, la puissance de l'un-fixité. Et fixité. Les éclaboussures d'un corps à cœur égratigné disjoint sur la vitesse acquise ont changé l'apparence et la prestance du plateau. Séduction d'une éraflure caressée, griffée, effleurée. Cinglée par cette incandescence de l'inatteignable d'être Touchés. Il n'est pas impossible d'en admirer la force et la beauté de prévoir ou de définir un rythme battu et disparaissant sûr. Le duo final libéré et enlacé, d'amants séparés évolue avec grâce, esquissant une nouvelle danse de salon sur fond de musique baroque, dans l'extrême balancement du ventre battant au rythme d'un pas de tango Glissants sur l'inadvertance de S'AIMER PEUT-ÊTRE. Dans l'espace hors scène, le champagne est servi à flot d'un recommencement. ©Camille Rochwerg  10 Octobre 2014

NICOLAS BOUCHAUD L'ENFER DE LUI-M'AIME EXULTE SUR UN AUTRE DÉMAQUILLÉ

NICOLAS BOUCHAUD L'ENFER DE LUI-M'AIME EXULTE SUR UN AUTRE DÉMAQUILLÉ

PIERRE MAILLET

PIERRE MAILLET

UNE INITIALE SPLENDEUR DE DÉCADENCE  Pierre Maillet, c'est aussi Les Lucioles... Une compagnie, un collectif d'acteurs. De multiples spectacles à l'écart des convenances. Il est comédien associé à la comédie de Caen. De l'extravagance à ce sourire si reconnaissable. Ébruitée d'une audace si passagère. Tel est l'éclat de ses étranges apparitions. Pierre Maillet se hisse sur l'effraction d'une pertinence. Il descelle la force de cet ingénu libertin, face publique. On se souvient de l'excellente interprétation de Pierre Molinier au Théâtre de la Bastille, là, mis en scène par Bruno Geslin.  Dans New York 68, il y a l'esprit de Morrissey, il y a Flesh (68) sous le titre de Hollywood 72. Il y a sur ce plateau la force de l'écran tel un film qui s'affranchit d'apparaitre comme au cinéma. Comme sur le fil d'un sursaut, la désinvolture d'un Hollywood dans la vie intemporelle de l'Amérique des sixties. La violence de la drogue, la pertinence et la folie illusoire des strass entre les impasses éclairées et la mort. Il y a cette opportunité de revoir, ces années d'insouciances qui ont marqué la dépendance de leurs corps ébréchés par le doute, l'amour, la vie, l'altérité improbable de l'injure à la déférence. Cette adolescence usurpée d'une évasion impossible. Ou la nonchalance d'une blessure traverse la béatitude dézinguée et l'arrogance des intrigues éparpillées au gré de quelques mirages encore visibles. Et meurtries.  Et de cette fiction, et de cette apparence, et de leurs certitudes de vivre, et de cet orgueil impertinent, et de ces phantasmes d'inachèvement. Le grand voyage, l'odyssée en deux volets de ce diptyque sur Little Joe, perce le phare d'un destin, et ce célèbre d'être l'esthète mythique interprété par quatre comédiens qui virevoltes et se rêvent de résister vivants dans l'irréalité d'un simulacre sous le paradoxe de servir un songe, une existence idéale, un ravissement tangible, écartelé. Pétillant d'une irréalité littéraire si subtile. Ils se suicident sous les feux des bulles, réinventent le polar, bluffent la brillance des héros effacés, s'adulant d'eux m'aiment et s'éblouissant par erreur... Tissant une intrigue imprévisible dérapant sur une écriture scénique, cynique d'une vérité qui touche à la perfection de rires en éclats. Sur un sujet d'une initiale splendeur de décadence. P.M P.M. © Camille Rochwerg le 25 Mars 2015  

PIERRE MAILLET PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

PIERRE MAILLET PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

PIERRE MAILLET PUBLIÉ SUR LE LIVRE PASSEURS DE LUMIÈRE

PIERRE MAILLET PUBLIÉ SUR LE LIVRE PASSEURS DE LUMIÈRE

SES RIRES IMMENSÉMENT  Sur le plateau, une poussière de paillettes reflète ce noir masqué de lune qui foudroie l'écran d'un film restauré de Pasolini. Il faut saisir le glissement de ce négligé d’un soir qui nous invite à rêver sur les saveurs de ces nuits rouges. Les années agrafées aux folles nuits de ses personnages sertie de trouble, qui séduisent et effleurent l'équivoque métamorphose de ces corps en offrande d’un genre qui défriche le masculin féminin. Le maquillage poudré et lustré, ciré de paupières et de cils d'ambre et de parfums rehaussent la barbe. Sur le cintre, se suspend cette robe de satin écarlate ornée d'incidence à se vêtir où se dévêtir d'une beauté inconfortable. En résille sur le fil de la nuit, avant de disparaître, élagué de ses miroirs sans limite, s’éclabousse ce délire endiablé à force d'indécence et d'indiscipline et porte la signature de cette parade intime. D'une vie masquée. En quête de signer l'épure d'un grand soir sous la plume et l'élégance de quelques notes de piano. Fin de nuit, le corps survole la sérénité d'y trouver l’astre obscur… Sur les strictes limites du chic de L’arcane de la dix-huitième Lame du Tarot. Celle de la Lune qui excelle sur le style parce qu’elle s’efface sur cet art de l'éclipse. Celle saluant la distinction et les parures effilées si noble. Celle qui filtre les nuages et qui se faufile sur un ciel où le raffinement, la nuance exaltée affinent la persistance d'un relief rare de la Divine Comédie. Celle des apparences éclairant le crépuscule. Celle de l’obscure voilée sous le pli dissimulé translucide qui illumine à lui seul cet infernal sourire. Celle que je contemple au travers des ténèbres divines et qui nous autorise à applaudir. © Camille Rochwerg Camille Rochwerg

PIERRE MAILLET PUBLIÉ SUR LE LIVRE PASSEURS DE LUMIÈRE

PIERRE MAILLET PUBLIÉ SUR LE LIVRE PASSEURS DE LUMIÈRE

GISELE VIENNE PIERRE MEUNIER

GISELE VIENNE PIERRE MEUNIER

CLAUDE DEGLIAME N'EST RIEN QU'UN COMMENCEMENT DÉMESURÉ

CLAUDE DEGLIAME N'EST RIEN QU'UN COMMENCEMENT DÉMESURÉ

MARC FRANÇOIS

MARC FRANÇOIS

MARC FRANÇOIS

A CET ÉGARD IL Y A QUELQUE CHOSE QUE JE COMMENCE À COMPRENDRE...

Je ne serais plus l’homme que j’étais plus jamais…
Un être en état d'innocence – « Mais il s'agit d'autre chose... Une sorte d'incomplicité entre deux êtres de similitude... Et tout d'un coup une brèche s'ouvre sur une très grande lumière... Une lumière aussi pure. Blanche... Immaculée. » C'est important de s'abandonner au sommeil devant les autres... Et d’inscrire cet « Adieux à mourir. » Regardez comme notre sommeil est léger... Un instant nous nous réconcilions avec la respiration des choses. Pour que l’on ait en vie... CAMILLE ROCHWERG SEPT 2006

MARC FRANÇOIS  FRAGMENT CACHE 
C'est une femme qui tue un homme.... C'est d'après un fait divers.... J'ai très peur.... " C'est vraiment très violent.... "UNE FEMME EN ARRÊT...." J'aimerais qu'une chose m'envahisse.... que ma raison s'en aille à jamais.... méconnue comme une bibliothèque qui brûle..... ..... toute une civilisation peut mourir parce que tous les livres brûlent...... "L'HOMME PRÉCIPITE" C'est un précipité chimique" évidemment qu'il est précipité..... il commence à marcher, il finit par courir..... et il dit que le trottoir brûle..... que ses semelles brûlent, il ne peut que courir..... par cette course, il n'arrête pas de vouloir se métamorphoser, il tend vers quelque chose où il perd ses formes, il dit qu'il cherche son meurtre..... son propre meurtre..... il a besoin d'un autre corps pour accomplir cette . métamorphose..... qui le tue...... et ces deux corps qui se tuent produiraient un autre corps qui serait peut-être Dieu..... Jusqu'à des milliards de petits bouts d'homme de plus en plus petits..... et ainsi de suite..... tout effilochés..... ..... un jour, à force de division, nous arriverons peut-être à être un seul esprit..... galopant dans des nuées..... sans terre..... ni ciel..... ni mer..... sur un cheval gris tâché..... Il y a une ouverture sur l'invisible, tout est fait pour révéler l'invisible..... L'INVISIBLE HUMAIN.....
Évidemment comme une humanité oubliée.:... et c'est dans l'invisible que nous pourrons retrouver une humanité..... cela passe par le chant..... le chant de l'inouïe..... les déliés dans les contes tibétains sont des monstres qui s'appellent les "Séparées", "les non-réunis", ce sont des êtres dont les membres sont réunis par d'immenses filaments blanchâtres..... sans aucun danger pour les voyageurs..... ils hurlent de peine parce qu'ils voudraient se retrouver entiers..... Réveiller l'inouïe..... c'est là que l'on peut être au monde comme un trait absolument humain, absolument nécessaire.... pour tendre vers..... Extrait de l'interview Réalisé le 17 Décembre 1991 avec M. FRANÇOIS sur la création Les déliés  
© Camille Rochwerg
SÉVERINE CHAVRIER PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

SÉVERINE CHAVRIER PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE

SUR LA RIVE D’UNE ESCALE ERRANTE SANS RETOUR. CET ESPOIR DE TANT D’ABSENCE. PAR AUTAN FRANÇOIS TANGUY

SUR LA RIVE D’UNE ESCALE ERRANTE SANS RETOUR. CET ESPOIR DE TANT D’ABSENCE. PAR AUTAN FRANÇOIS TANGUY

SUR LA RIVE D’UNE ESCALE ERRANTE SANS RETOUR. CET ESPOIR DE TANT D’ABSENCE.  PAR AUTAN FRANÇOIS TANGUY  Depuis 1990, date à laquelle j’ai vu Fragments Forains. Embarquer pour nulle part, ailleurs, sur l’indifférence de cette terre. À scruter le sol, les sons, La scénographie, à laisser traces de craquements, rehaussés de bruits de portes parfois invisibles. Le transport de bagages et valises disparaissent vers des lieux en instances d’être désertés. Les corps énigmatiques interceptent leurs disparitions, sous une existence si volatile. Les mannequins et pantins déhanchés se sont attribués une chaise en attente de rester éveillés, veilleurs d’appartenir à ce monde.  Les multiples conversations se chevauchent derrière des moustaches. Les corps bougent, vers une démesure de mots ponctués de sourires silencieux. Ébruiter ce silence. Influent sur ces questions restées sans réponse. Sans réponse. Des planches glissantes, bancales, dérapent sur le sens du vent dans les cintres et les rideaux se signent d'un naufrage. Sur ces sillons familiers de vies, s'éventrent dans ce plus grand écart une connaissance si intime. Fragments de gestes écartelés suivis de choses pas "comprenables". Ils ont l’air assis, endormis, parlant si peu froissés de ce rien qui passe. Ce rien du tout. D’où s'échappent les pianos mouvants, les tables abandonnées, les rideaux froissés qui s’éclipsent. Dans le bruit des loges, s'exorcise, au loin, la lune et la brume. Ce glissement du rideau qui s’éternise, face publique, et qui traverse le renversement des lumières. L’évitant de s’éteindre sur ce vide d’une certaine fin. Sans Retour. ©Camille Rochwerg Le 11 Novembre 2023

FRANÇOIS TANGUY FICTION

FRANÇOIS TANGUY FICTION

FRANÇOIS TANGUY ENTRETIEN

FRANÇOIS TANGUY ENTRETIEN

UN CHANT D'IMMANENCE 

LE TEMPS... ce n'est pas repérable le temps... Ces temps entre eux sont conséquents les uns dans les autres, parfois même en chassant le temps qui devient nécessité...... Ce temps devient un temps particulier,  il se construit en objet..  D'ailleurs..... c'est tout à fait ce qu'on appelle un objet..... Enfin peu importe... Enfin, c'était plus... cela peut se relever en mouvement. Un  mouvement traversé. À chaque fois différent..... d'autres provisoires et puis…..  Oui, il faut essayer un texte, ça se fait avec une sorte de gravitation, c'est toutes les ambiguïtés, c'est situé aux Grecs, sans essayer de refaire une archéologie d’une origine..... un noyau de gravitation..... c'est rare, c’est l’expression venant du vocabulaire, mais plutôt son étrangeté comme un cri dans le langage quelque chose, parce que c'est quelque chose qui traverse nos corps, je  crois..... ce sont les accents, une exclusion de sens ce que je croie de l'affectation dans les corps traversés… Et d'ailleurs, c’est étrange comme le vocabulaire est d'une excessive pauvreté..... enfin coincée entre une porte, une sorte de communication qui existe entre ces langages..... peut-être qu'ils ne peuvent pas se parler... C'est peut-être ça une utopie..... les chevauchements de récits, la fabrication des fables en nous..... la fabrication de récits..... le scintillement du récit..... comme ça glisse sur une nécessité de retenir nos impressions, si on se tient là. De retenir ce lieu-là..... Se retenir..... dans des formes et des signes qui seraient là,  le sillage, là, les symboles... Dans ce sens-là...., y a une pratique rituelle..... Une collision des statuettes sans les  fixer…. Ce moment... Arrive à un endroit de passage... Du vivant et surtout de sa mémoire... en langage, c’est un événement... l'impression, la sensation d'un événement ensemble..... un espace..... nous parcourt..... nous a saisi, nous touche......on essaye de l'isoler, de l'appréhender comme un doute, on enfonce un clou dans le sol..... c'est une rêverie..... il y avait des sons cela se déplaçait..... on se déplaçait. C'est un voyage, il ne s'agissait pas de récupérer les motifs..... Mais Fouiller..... cette espèce de tremblement des sols..... ce qui se parcourt avec ces explorations..... et moins peut-être un objet de sens ou un objet de recherche..... une sorte de parcours à travers..... cet étrange mouvement de la pensée... du fait humain. Avec ce trouble..... d'autres façons de lire, de vivre d'une époque à l'autre, d'une conscience à l'autre, d'une représentation à l'autre... Ils ne disaient pas les Grecs, ce sont notre origine. Ils le disaient  les Grecs autrement que nous. Autre chose... Dans le temps... Avec un souci d'archéologue, mais qui ne peut pas être exempt d'un certain nombre de traces... Une pensée qui interprète... Qui tente à faire comparaître des traces qui sont découvertes, déjà interprétées..... des traces de traces..... récupérer une sorte de fondation, mais essayer de comprendre dans le plus grand écart qui curieusement est en même temps la plus grande proximité. Ce que cela fait trembler, c'est l'illusion que l'être serait assis sur ces variations qui sont l'endroit de ce langage... De l'espèce humaine se fabriquant une histoire, faisant et défaisant des représentations comme aussi l'être se pense à partir d'une expérience... Le veilleur, c'est un point de passage, de capture, d'un espace beaucoup plus,  oui, c'est le sens d'un état de captement... c'est beaucoup plus l'expression de tous ses flux..... et de ce langage ou de la conscience qu'on aurait, et qui apparaît à travers toutes les contradictions... la mort, la conscience ne peuvent être indépendantes des formes expressives qui nous constituent... c'est peut-être revenir à cette connaissance qui est peut-être illusoire. Ce qui nous laisserait une possibilité de sens que de faire à chaque fois l'expérience d'une lecture...  à travers les signes de ce que nous saurions..... inquiéter une autre texture, non pas autre, mais d'autrement... Autrement percevoir...  voyager dans cette espèce de pacte.....entre le monde, la conscience qui se  lirait avec la terre avec tout ça...... ces forces, ces tensions… Tous ces corps me servaient à la fois pour vérifier... je les baladais... ces lieux du théâtre seraient une possibilité si cela s'établissait sur une fréquence… et non sur un tableau dont il faudrait lier les signes... C'est ça qui est drôle, on pourrait dire qu'il n'y a rien à voir, c'est le mouvement même de voir qui se laisse apercevoir, obliger de traverser, le voir..... à percer... voir... dans le flux de la lumière, cette séparation que prétend la conscience en  Le corps de fa marionnette a cette surpuissance par rapport au corps réel…  Il y a un temps de pose immobile, l'immobilité serait une forme rêvée dit le mouvement... le mouvement étant une forme rêvée de soi, l'immobilité… c'est essayer de ne pas faire se confondre ces deux états... J'essaie, essayer de s'échanger ces deux consistances... Pour désarticuler un corps d'acteur et mettre en mouv-vement ce qui se meut...... s'il y a une expression, c'est qu'il y aurait à dire, à faire..... pris dans un même chant d'IMMANENCE... C'est coupé un certain nombre de faux raccords..... traverser par des ondes..... c'est peut-être ça qu'on appellerait le chant d'immanence... À représenter, la représentation, si elle ne fait que reconduire les images que l'on voit étrangement. C'est comme si elle se séparait de sa responsabilité à être corps, mouvement, langage, chair, toute cette palpitation... Cette zone de joie, d'une image à l'autre..... d'un autre aspect de l'image..... L.e déplacement, ce battement.... de l'autre... Oui... on peut dire s'écarter de nos millénaires..... des couches anciennes du langage..... la lumière serait une vibration provisoire..... hors de l'illusion d'une vérité du langage... Qui serait une illusion du tremblement..... du langage..... je ne fais pas l'impasse, de trouver une collision, frustrée de cette origine, de cette convocation à la conscience qui traduit ce mot... Qu'est-ce qui irradie… il y a des voyages qui font douter des mots, des gestes..... des affections... À chaque fois, : je me plonge dans les trous..... faire ordre...  Se repérer.... sur l'existence d'un jeu de pistes..... traverser... lier les pancartes..... traverser ce symptôme d'être vivant, en tachant de moins en moins l'aporie de nos illusions, les faire tomber...  d'être livré au même chant, vide, plein d'attractions, y compris dans le langage.... de tendre au-delà de son image familière, afin que se présente une autre conscience… Quelles confusions... cette persévérance à revenir à l'acte d'écrire sans objet, sans finalité..... sans disparition. De ce qui menace cette persévérance.... On dit veilleur…  Cet état d'où et où on revient, sans retour, y retournant sans cesse..... le recommencement, déplaçant le lieu de l'origine, faisant devenir un constant déplacement..... le mouvement se déplacerait.   La visite ce sont des mots d'approches..... en même temps, le site...., le théâtre… Se réclamant... L'épuisement des sols, parce que la quête de ce site..... Phréatique..... temps.....seuils..... mémoire..... flux..... quand il y a épuisement des sols..... des nappes..... il ne reste plus qu'une trace que le langage..... circulant hors de lui-même et ainsi de suite, cette persévérance desséchée dans son état du corps, et de l'état de sa mort..... recréer des conditions phréatiques, du mouvement, je ne, sais pas ce qu'on en ferait ni ce que cela désigne..... phréatique, dit aussi filtre, destination, dit que toute matière est filtrée air, terre, eau, feu, disjoints, assemblés, l'accolement provisoire, une fracture, une fissure… Et dans la fissure, il y a quelque chose qui fraye..... et puis une dérive qui se métamorphose..... une particule de ce corps-là..... Et il y a du vide entre l'intuition, par quel chemin, se préparer de l'intérieur..... surpris d'être encore là. Extrait de l'interview réalisé le 28 Novembre 1991 autour de la création Le chant du bouc par François TANGUY à Bastille par ©Camille Rochwerg

FRANÇOIS TANGUY KANAL MAGAZINE

FRANÇOIS TANGUY KANAL MAGAZINE

FRAGMENTS FORAINS Inquiétants, les adorateurs, à perte de vue immobile comme marbre, une scène à l'évidence liquide, plongée dans le bric à brac de Fragments forains FRANÇOIS TANGUY TISSE UNE ESQUISSE DE CE PALAIS BRANLANT. François Tanguy, maître séant de ce palais branlant tisse une esquisse sur les franges de ce dernier décor, l'enseigne émaillée de papiers mâchés le Théâtre du Radeau. Je me rappelle, ici, la scène presque nécessairement le mot extrême du noir, il m'était encore impossible de comprendre la touchante beauté d'un conte si simple où tout bascule si vite depuis que le noir opaque s'est fait dans la salle. "Ensuite, le sens des mots", Radeau, le Théâtre du Radeau. Rien ne saurait décrire cette bousculade grinchue. dans cette orchestre sourd et impure en cessation d'octaves de gares sonores, de l'omnibus aux banquettes mouchetées qui traverse avec son fracas, son odeur suffocante, une sorte de théâtre aux habitudes heureuses. ' Le Théâtre du Radeau donne Son plaisir tout de suite, un plaisir de cirque, d'attention foraine l'obligation de prendre immédiatement part à la fête. Comme sortis d'une loge de théâtre, les marais laissent fluide une sorte de lente circulation d'un boulevard liquide silencieux. cette lenteur même astreignant à la paresse. Maître séant de ce palais branlant, par le hublot de ce château aux longs rideaux dans l'eau. On discerne "Les diables du vide", ces invités poudrés vêtus de linges très fins, vêtus de peaux, vêtus de costumes étroits de serges à rayures rouges et coiffés d'une casquette le gland d'or. Rien ne pourrait les rendre ridicule. Par groupes anonymes comme les personnages du dix-huitième siècle dont les dominos de taffetas portent encore la géante couleur des plumes, brochettes de raisins confits, de sucre roux ; traversés d'une paille. Si l'on passe par ce pays la nuit, de vieilles femmes traînant carrosse, à perte de vue ont installé un fanal comme un signal de bal. La lumière / en coulisse. Dix fois seulement j'ai porté l'espoir d'une réponse, mieux que l'infidèle, presque nécessairement les mots extrêmes, du Noir, les maîtres séants, figures de cartons-pâtes, gaufrées, peintes et dénaturées en costumes du dimanche raides et gauches. sous leurs rires trop gênés, trop vifs, sous la frange de leurs cheveux, paille. coupés. classés dans des caddies ou peints sur de vieilles boîtes à clous en miniatures. Édifient la trace laissée, échouée, mémoire de l'enfance, "en flagrant délit de mensonges". "A cause de cet ordre divin par lequel l'enfant qui s'écorche et un homme qui se blesse ressentent cette douleur différente des premières chrysalides". Cocteau. A dater de cet éventaire. De la fragilité et de l'équilibre instable, en extrême turbulence interne du jeu, de l'absence du temps. moite qui dérive, flattant le goût secret du philtre; "flirtant avec l'importance", le Théâtre du Radeau sur les franges du décor. de caisses épaisses en fer et bois, de visages fascinés par l'eau croupie, dessinent le support susceptible de traduire un carnet de voyage,le prestige d'un échafaudage de cartes, comme posé à plat sur un grand radeau, en mouvement perpétuel de structures flottantes qui épouseraient à marée basse les lits de sable. ADRESSÉE A François TANGUY le 30 MAI 1993 ©Camille Rochwerg

FRANÇOIS TANGUY FICTION PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉ

FRANÇOIS TANGUY FICTION PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉ

LE BRUIT COURT SUR LA VILLE
Que le théâtre du RADEAU a laissé glisser sa trace, sur ses bois éphémères, fissurés d'abandons... Reviennent-ils avec ses gestes qui leurs appartenaient et qui étaient censés nous protéger, des gestes qui la plupart du temps nous échappaient, nous tenant cependant toujours en suspens…? Que font-ils d'ailleurs, accroupis derrière cette porte... ? On ne les entend pas, le théâtre sans doute ne possède pas une très bonne acoustique... Je suis revenue, plusieurs fois, revoir cette pièce, essayant vainement d'entendre le texte, qui m'échappe... Que faire, inventer, expliquer, écouter, en coulisses, les murmures applaudies des journalistes... Il est étrange de sentir ce bavardage dans le hall du théâtre, avant l'entrée des spectateurs avertis... Ce que j'espère, c'est ne rien comprendre... Surtout laisser venir, les fragilités... du spectacle... Avec leurs failles... Rester sous tension, un peu comme au cirque... Au deuxième acte, Si je ne saisis pas le texte... J'ai deux solutions... Je fais semblant... j'attends... Où je sors... Mais il est difficile de sortir dans le noir... Je choisirai donc la chaise la plus proche de la porte d'entrée... C'est plus sûr... Il me reste la fuite… Enfin voyons... Cette année, ils sont invités au "FESTIVAL D'AUTOMNE " on le dit ici, ils travaillent très lentement... Moi, j'espère leurs venues avec passion... c'est sans doute un mot trop vulgaire qui ne se distingue en rien du commun... Et cette peur qui revient... De ne pas saisir les seuils de la création... Enfin, je me souviens, ils sont souvent dans une pénombre, discrète, où je peux m'assoupir dans le noir... Tranquillement... Sans s'émouvoir... Et puis les yeux fermés, c'est plus facile d'inventer... de franchir l'ombre et la lumière de leur Radeau... Radeau, dit le dictionnaire, c'est un assemblage de planches liées ensemble, et pouvant au besoin servir à naviguer... Peut-être vont-ils louer la mer à PARIS ?... Pour ce prochain spectacle, je vais de ce pas répandre la nouvelle... Et dans ce vacillement, j'ai certainement les plus grandes chances, d'obtenir une place... Sans appréhender l'éternelle étiquette Spectacle COMPLET, J'ai oublié de vous dire que j'avais le mal de mer… Quand j'avais cinq ans... ©Camille Rochwerg Le 30 MAI 1993
THÉATRE De la Bastille Noir Ivoire
CAMILLE EL INACHEVÉE ivressecran@bbox.fr

CAMILLE EL INACHEVÉE ivressecran@bbox.fr

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