Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
PRESSE IVRESSECRAN PRESSE THÉATRE DANSE CINÉMA ART EXPÉRIMENTAL

THÉATRE Institut Visuel IVT Le bruit Court

CAMILLE EL INACHEVÉE

INSTITUT VISUEL THÉATRE

LE BRUIT COURT SUR LA VILLE

THÉATRE Institut Visuel IVT Le bruit Court
LE BRUIT COURT SUR LA VILLE

LE BRUIT COURT SUR LA VILLE

INSTITUT VISUEL IVT

INSTITUT VISUEL IVT

EMMANUELLE LABORIT

EMMANUELLE LABORIT

DÉVASTE MOI EMMANUELLE LABORIT

IVT DÉVASTE MOI 

UNE FEMME SUR LE SEUIL IRRADIÉE D’UN SILENCE,

Emmanuelle Laborit laisse éclater la certitude d’une voix singulière sur ce récital. Un regard décalé, la hauteur de gestes malicieux, à vifs écartés de... Sans inadvertance, elle se glisse et tisse l’œuvre d’un chant signé défrichant la mémoire intime, la perte et l’abandon. De secrets d’elles éparpillés. Elle s’offre à la parure divine d’émanciper ce regard qui abolit les frontières. Elle affronte hirsute la scène éprise de ce grain, éraillé, de rires emmêlés, et de sourires d’aimer cet incendie de la vie. Lorsqu’elle était enfant, elle était cette force secrète d’un chant muet illustrant déjà la fiction d’être et de résister. De se déplier. De se mouvoir. Danser, vibrer, flexible et affectée, avec un engagement féministe qui la pousse à dévier bien au-delà des dérives de ce monde. S'affranchir de l’exil du silence. Pour suivre les soubresauts d’un fracas, d’un éclair, brusquement, réapparu. On lui parle et elle vous regarde. Avec une acuité extrême comme traversée. D’accepter ce destin, d’une force désobéissante vers une loi mystérieuse qui lui assure la survie et le rêve d’une conversation s’illustrant. Elle porte cette intermittence d’être réceptive aux signes. Comme une peur de reconnaissance, qui léviterait sur la censure. Ce silence-là porte l’excellence d’un silence qu’elle entend. Dévastée dans ce grand écart illimité d’une valse sous les sons d’un orchestre majestueux, éblouissant. Les hommes à cet égard ont ce regard d’admiration qui flotte sur le réceptacle D'UNE MUSIQUE QUE JE CRAINS QU'ELLE N'ENTENDE illuminée de cette lumière d’ombre éclairée et digressive de trouer le souffle poétique. Sur ce bord et sans égarement. Elle dessine l’éthique d’un spectacle, sur la frange extensible et ineffaçable. Tel un veilleur. Qui survit. D'une trace, d'un rythme, élaguant les fils dorés de son exigence. Vers cet amour du jeu, indiscipliné. À commencer par son propre nom, ce signe si proche du cœur. Immense est la puissance et la nécessité. Fragile si menacée d’un cri sans voix. D’une mouette et d’un envol égaré dans les plis d’une loi qui interdisait de signer jusqu’en 1980. UN DIAMANT pour la mise en scène de Johanny BERT. Applaudissements. © Camille Rochwerg  le 15 Novembre 2017 Mise en scène Johanny BERT Interprétation Emmanuelle Laborit accompagnée du Delano Orchestra. Collaboration avec Yan Raballand Chorégraphe et  Pétronille Salomé Création costume.

LEVENT BESKARDES COMÉDIEN IVT

LEVENT BESKARDES COMÉDIEN IVT

LEVENT BESKARDES COMÉDIEN IVT

LEVENT BESKARDES COMÉDIEN IVT

THÉATRE Institut Visuel IVT Le bruit Court
CAMILLE EL INACHEVÉE ivressecran@bbox.fr

CAMILLE EL INACHEVÉE ivressecran@bbox.fr

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :