EN SCÈNE Yan Allegret Pages Errantes
YAN ALLEGRET
SUR LES PAGES ERRANTES
YAN ALLEGRET
MIRACLE INFINITIF D’UN SILENCE
Lévitant sur "La brutalité et la Violence", titre emprunté d’un article écrit par Jean Genet. Yan Allegret visite l’invisibilité et l’offrande d’un plateau vide reliant les Arts Martiaux et la plénitude d’un risque funambule. Il y inscrit les prémices de son adolescence. Marche. Survole l’élégance de secrets silencieux. Si immobiles. Entre désirs d’y entrevoir les fragilités du pouvoir et la caresse de traverser l’ambition d’y réussir.
Il s’attarde danse, virevolte, laisse entrer cette absence de gravité d’une splendeur verticale et horizontale conciliant l’âme et le cœur d’écrits en devenir.
Il sait que le DoJo s’imprime de cet apprentissage. C’est aussi l’écart absolu de cet art qui n’est pas de restituer le visible. D’une quête inlassable sans y trouver une réponse insaisissable.
Mais plutôt ce premier silence du noir qui s’installe entre l’ouverture des lumières, les murmures de spectateurs et le cliquetis dans les cintres qui referment l’acte final d’un filtre anthracite qui s’étreint de s’obscurcir avant les applaudissements.
Rendre lisible. L’un-lisible d’être soi. D’oublier. Inscrire la puissance. L’effacer. Restituer l’entre des gestes en état d’être atteint sur ce qui reste d’une liberté offerte. Abandonnée. Jaillissante. Fixée par l’odyssée et le rythme du sabre et du cercle sacré. Scène initiale. Rituel initiatique.
En exil ailleurs, en préface d’une parenthèse, sollicitant le destin. Il effleure, sculpte l’écoute de ce regard si impassible de Valérie Dreville murmurant son texte à l’infini. Parce qu’il n’y aurait pas de fin. Il grave le souvenir et les impulsions d’une vague pour respirer l’air et la distance du rêve chez l’illustre peintre Hokusai.
Préserve l’indicible alerte d’une réponse, d’effleurer un état suspendu vers une perte inutile. S’y retrouver. S’élancer sur la trace d’un seuil inévitable. Esquisser de désensabler "La Route de sable " Dixit Pasolini. Et tenter d’effacer les reflets d’une conscience d’être "Qui je suis ? " De Pasolini
Une note d'intentions accrochées côté court initie le récit. D’une carte restée invisible l’arcane N°7 du tarot LE CHARIOT possédant la puissance d’un possible dépôt considérable du pouvoir sur l’expire d’explorer ce champ immanent d’une liberté immense entre mutations, métaphores et métamorphoses, qui filtrent l’abondance d’un sillon divin. Hervé Guibert l’inscrivait ainsi ce cercle de vie et d'amour "Est ce que cela se voit dans les yeux? » ©Camille Rochwerg le 18 Mai 2022
Le Solo Arts Martiaux (titre provisoire) Une conférence Interprétée par Yan Allegret sur une invitation du Nouveau Gare au Théâtre au Grand Parquet Les figures d’Akira Kurosawa, Morihei Ueshiba, Jigoro Kano, Hacine Chérifi, Musashimaru, Masamichi Noro, Mike Tyson et Royce Gracie rencontrent Euripide, Shakespaere, Claude Regy, Zeami et Antoine Vitez
YAN ALLEGRET PUBLIÉ SUR LE LIVRE EXONÉRÉE
SUR LES PAGES ERRANTES DE YAN ALLEGRET
Je retiens, « le terme de mouvement » Le silence d’une évidence « Ne dis rien. Face à face avec l’endroit. Jauge les forces, les tiennes, celles de la pièce. Ne dis rien de ce que tu pressens. N’écris rien. Laisse venir. » Y.A Je retiens, une danse de l’instinct saisit au gré de l’inconstance d’un temps de “passage soulignant la faille”… Où l’interstice de cette élégance souligne un texte de l’effacement et d’une prière de consécration. Parsemé sur le plateau d’un silence ou Le temps de l'oeuvre survit à l'influence d'une singulière aptitude à révéler l'efficience d'un rituel ... « D’une présence à la mort » portée par l’origine d’un tracé qui se signe d’un entre-temps qui s’efface s’efface… Comme résister à cet envoûtement qui symbolise seulement la vie. Laissant miroités les reflets du visible – Dont la puissance de l’écriture exhume les rites de l’évitement sublime de la peur. “D’une solitude de l’âme” comme une réconciliation qui purifie les lieux et les êtres sous les masques. Il nous faut se faufiler sur l’écoute qui murmure les territoires du verbe infertile IMMENSÉMENT innombrables et invulnérables qui se délivrent. Une fiction de l’écho de ce temps arrêté tresse alors l’univers d’une part de lumière vers l’ombre en glissant subtilement sur l’énigme du grain de la voix; sur les noirs; sur les gris de passage vers le blanc; vers la NEIGE. Alors les sonorités d’une musique en déflagration élaguent l’instant pétrifié d’un palimpseste silencieux. © Camille Rochwerg Jan 2010